RP : Une mission de la compagnie Markal

[Theudbald]

Le nordique durcit son regard. Servir le royaume en massacrant ses ennemis, ça il peut le faire. Aider chaque pégus, non !

Sa patience ainsi que sa bonté ne brillant pas de base par leur grandeur, ajouté au manque de sommeil, Theudbald se contenta d'un :

Non... entre ses dents. Presque un murmure mais chargé de colère.

Ce brave imbécile, confus et apeuré n'aurait pas hésité une seconde à piller la compagnie s'ils n'avaient pas eu de sentinelle. Ce même gueux prompt à appeler tout visiteur "messire" ou "monseigneur", n'hésite pas à trancher leur gorge lorsque ceux-ci s'aventurent là où ils ne devraient pas.

Theudbald se souvient du sort de Brash.

Son regard est fixé sur le couteau de l'homme. Sa main droite serre la garde de Brandrvig. Un mouvement déplacé de la part du paysan et il ira rejoindre ses ancêtres.

[Sieglinde]

Ma grande âme généreuse me pousse à plus d'empathie, et de pitié

*Ce pauvre hère doit souffrir atrocement chaque jour de faim et de froid, le seul réconfort que je puisse lui offrir c'est d'abréger sa trop longue existence...faisons ça vite, qu'il ne souffre pas et qu'il n'ait pas le temps de se rendre compte...*

J'approche de l'homme et frappe de taille avec l'épée des rois au niveau de la gorge afin de le décapiter (coup précis).

[dice]0[/dice] sous C=61

[dice]1[/dice] +4*3*2 dégats

[La Conteuse]

Sans un cri une gerbe de sang gicle vers Sieglinde et l'homme tombe au sol, un rayon de la seconde lune perce les nuages traçant dans le ciel un faisceau bleu, il n'y a plus de bruit, le sol cabossé sous leurs pieds qui s'enfoncent leur rappelle qu'ils sont au bord du champ.

[dice]0[/dice]

[Sieglinde]

Comme à l'accoutumée j'essuie ma lame et mes affaires au moyen des effets du mort, en profitant pour regarder de quelle couleur est son sang, je le fouille rapidement de la main également, puis usant de mes capacités d'elfe je regarde au loin pour voir si tout est normal

[Theudbald]

Eh bien, pour une surprise c'en est une. Et une bonne. Sans un mot, Theudbald retourne à son poste près du feu.

Il aurait pensé que la femelle elfe poserait des problèmes si jamais il devait tuer l'homme. Finalement celle-ci semble faite du même bois que lui.
Quelques cadavres "d'innocents" ne les empêchent pas de dormir...

Il reste à surveiller le camp jusqu'aux premières lueurs du jour, ensuite ils devront reprendre leur route.

[La Conteuse]

Impossible de distinguer la couleur du sang, il semble épais et supposément rouge. L'homme ne possédait rien de plus que ses vêtements et son couteau.

[Sieglinde]

Je retourne m'allonger pour finir ma nuit, attendant un petit quart d'heure avant de m'endormir pour être sûre. Je met ce quart d'heure à profit pour prier silencieusement pour l'âme de l'homme que je viens de tuer tout en remerciant encore la trinité pour le don de cette épée décidément bien efficace

[La Conteuse]

Le reste de la nuit s'écoule lentement mais sans autre visite.

[dice]0[/dice]

[Theudbald]

Dès l'aube, le commandant ordonne à ses soldats de remballer le campement. Ils n'ont pas de temps à perdre, la cité est encore à plusieurs jours de marche et leur effectif est trop réduit pour risquer d'autres affrontements.

Theudbald met la compagnie en marche à un rythme soutenu. Il espère atteindre Elrazad avant la fin de la journée. De là il leur faudra encore un jour de marche rapide pour arriver à la capitale.
La compagnie empruntera les routes autant que faire ce peu.

[Sieglinde]

Sans me presser je me lève, rajuste ma tenue, ceint ma rapière au côté et place l'épée des rois dans mon dos. Je ne suis pas pressée je peux de toute façon rattraper facilement le groupe en poussant un peu Grane. Je vais reprendre celui ci et après l'avoir caressé un peu je le détache et le monte, prenant ma lance au passage, puis je me met en route, rattrapant la troupe.