[RP] L'invitation de L'Ancienne

[La Conteuse]

Pour ce qui est de se battre, ce n'est pas dans ces bois qu'il y aura du défis. Pas pour nous du moins. Nous arrivons d'ici une heure, quel est ton plan ?
Les araignées sont maintenant sur des chemins entre bois et étangs.

[Daemon]

*Mon plan ? Eh bien...Au risque de paraître un peu désuet, on arrive, je me présente, j'exige des réponses et on va nous les donner, de gré ou de force. Et puis aussi un peu de sondage mental. Et si jamais il n'y a que des hostiles, on pratique une élimination en bonne et dûe forme des ennemis.*

Selon lui, un plan d'une grande finesse. S'il était un peu sarcastique.

[La Conteuse]

*Des ennemis, c'est impossible. Ce sont nos sujets.*

Ils parviennent enfin en bas des Monts de la lune, à la colonie, personne ne les accueille ni ne les interpellent. Rapidement ils entrent dans les premières habitations pour découvrir des cocons et des elfes morts.

[Daemon]

Il ne rétorque rien à la remarque du petit. Les dissentions ou les invasions sont une réalité, qu'il connaîtra peut-être dans son futur.

Parvenu à la colonie, et aux premiers cadavres tout particulièrement, il met pieds à terre pour aller examiner les corps, à la recherche des blessures qui leur auront été fatales. Tout ceci dans le but d'identifier leur opposant.

[La Conteuse]

Il n'y a aucune blessures apparentes, mais les visages sont déformés par des pustules et les vêtements souillés de pus. Les cocons sont de taille elfique et semblent contenir des corps, contrairement aux cadavres les corps en cocon sont bien alignés en rang. Plus avant au premières niches d'araignées celles-ci sont également mortes couvertes de pustules qui semblent leur avoir rongé le corps.

Ilia ne s'approche pas des corps, il se contente de regarder.

[Daemon]

"Mh. On dirait des victimes d'une maladie, une épidémie. Il est déjà rare de voir une maladie un peu virulente, mais c'est bien la première fois que j'entends parler de ce genre de choses." Il délaisse le corps et va s'intéresser aux cocons. Il n'ose pas trop en ouvrir un, de peur qu'il agisse comme une protection pour son contenu.

Ses premières auscultations effectuées, il ferme les yeux et cherche à ressentir si un flux important de magie a frappé cet endroit, sous la forme d'un sortilège par exemple.

[La Conteuse]

Il y a de la magie dans l'air mais c'est dilué, les cocons retiennent des vies en stase.

* Comment est-ce transmissible ? Comment le savoir ?*

[Daemon]

*C'est une bonne question. La propagation a dû être particulièrement virulente pour qu'aucun mot n'ait échappé de la colonie pour nous prévenir. Ou alors ils ont tenté de gérer ça seuls. Ceux là ont eût le temps d'être mis en stase pour échapper à la mort. Tu sens ça ? Il y a encore de la magie dans l'air, mais c'est ténue. Viens on va descendre plus loin. On laisse les araignées en dehors, c'est dangereux pour elles.* Il ordonne à la sienne de rester à l'écart pour le moment. Après quoi il va pour s'enfoncer plus profondément dans la colonie.

*Quand on aura fait un peu le tour on verra pour interroger des fantômes.*

[La Conteuse]

* Ahhh interroger des fantômes, j'ai hâte. *

Les araignées repartent vers les bois. En descendant il y a de moins en moins de cocons et de plus en plus de corps, surtout d'araignées. Les elfes semblent avoir été frappés en premier. Près de la chambre de l'Ancienne le père et le fils se trouvent devant une faille d'où s'échappent des fumerolles bleutées et chaudes.

[Daemon]

*Il se pourrait qu'on se rapproche de l'origine de l'épidémie.* Il s'arrête à une certaine distance de la faille et observe les fumées. *Je n'ai aucun doute au sujet de la nocivité de ces gaz*

Il tend les mains et resonde à nouveau l'endroit, avec l'intuition qu'il pourrait s'agir de magie non pas à l'état liquide, comme il a déjà put le voir, mais en tant que substance vaporeuse. Il sait que l'énergie aux propriétés défiant les lois naturelles peut être dangereuse pour, à peu près, tous les mortels.
Si elle est bien à l'origine de la crise de la colonie, il leur faudra refermer la faille.