[Évenement] Le retour d’Epona

[La Conteuse]

Dans les rues court un air doux, aux fenêtres pendent des fleurs, les fées et les lutins ont envahis les rues de la capitale comme les joueurs de fifres et les jongleurs de toutes les sortes. Les pâtisseries encombrent les étales des marchands rivalisant avec les fleurs.

[Madrax]

De voyage à la capitale durant un congé, probablement sans Savil puisque son second ne supporte pas Elwen, Madrax déambule dans les rues, en observant, interloqué, les décorations, la profusion de gens du Petit Peuple et, plus agacé, les joueurs de musique. Ses hanches montrent toutes les couleurs de ses émotions, tantôt grises, tantôt rosissantes. Il attrape un passant par le bras et lui demande d'une voix rauque et sifflante ce qu'il se passe.

[La Conteuse]

Le passant est euphorique, il prend Madrax dans ces bras.

C’est le Solstice! La fête de l’amour ! Bientôt la cité des anges passera au dessus de nous entre la Cité d’Elwen et la lune bleue ! Bienvenue ! Vous avez une compagne ? Un compagnon ? Sinon je suis là, vous m’offrez à boire ?

[Madrax]

Il se recule autant que son corps souple le lui permet, n'acceptant qu'à moitié ce contact non désiré, sans aller jusqu'à s'extraire de l'étreinte du passant. Il ouvre la bouche une fois, deux fois, ne sachant quoi répondre à l'individu. D'un coté il a effectivement quelqu'un, de l'autre coté, les nagas ne pratiquent pas la monogamie de la même façon que les bipèdes, pour autant que Madrax le sache. Souvent, ils sont polygames, parfois monogames mais en allant d'un partenaire à un autre, restant avec chacun plus ou moins longtemps. Finalement, il articule :

"Je ne sssuis pas sssertain de la marche à sssuivre, je ne connais pas sssette fête..."

[La Conteuse]

"Alors c’est moi qui t’invite ! Tu viens de Raukarth n’est ce pas ? " Autour de lui des sourires des rires des embrassades des gens alcoolisés ou ... planants ?... Ça crie, joue, court et se bouscule joyeusement.

"On va commencer par une petite bière naine pour te détendre !"

[Madrax]

"Egsssact." Se contente-t-il de répondre à la supputation de l'individu. Il passe plus de temps à observer les autres et ne comprend pas très bien ce qui vaut de se comporter ainsi. Il évite, dans la mesure du possible, le contact avec les autres, et n'hésite pas à siffler avec hargne lorsqu'il est bousculer. Un son qui se rapprocherait presque d'un feulement.

"Il n'y a pas sssa chez nous." Il ne refuse pas la proposition d'une bière naine.

[La Conteuse]

Le compère l’entraîne vers un estaminet, au passage il salut les gens, une fois assis devant la boisson il explique.

"Quand la lune bleue sera au dessus de la Cité el,e entraînera dans son sillage un rocher volant, la cité des anges. Ça fait des sensations dans tout le corps comme si nous vibrions tous à la même fréquence, c’est l’extase. Les plus chanceux font l’amour à ce moment là pour augmenter leurs échanges. Je n’ai jamais eut cette chance."

Depiis la terrasse où ils sont Madrax voit des pégases montés qui tournoient dans le ciel.

[Madrax]

Il écoute en silence les explications de l'homme. Bien sur, il voit parfaitement comment celui-ci espère terminer sa soirée. Il lève sa boisson et en sirote une petite quantité en réfléchissant. Il ne se souvient pas qu'à Raukarth, les gens soient vraiment réceptifs au passage de la cité des anges et aux vibrations.
Ou alors il n'a jamais prêté suffisamment attention.

Les yeux rivés sur les pégases, une nouvelle pensée traverse son esprit. Est-ce que l'un des équidés pourrait tenir dans son estomac. Il pondère la question un certain temps avant de revenir à l'hommen après conclusion que non, un pégase serait peut-être un peu trop gros pour le gabarit du soldat.

"Les plus chanssseux. Mais sssi sss'est une sssi belle occasion, sssi unique et intenssse, pourquoi il n'y a que les plus chanssseux ? Pourquoi pas tout le monde ?"

[La Conteuse]

"Tout le monde n’a pas de concubin. Chaque fois que cette fête arrive mes copines me quittent pour aller vers d’autres. Vous ne buvez pas ?”

Le ciel est beau et clair, il fait doux. Soudain un groupe attire l’attention des lurons de la place, même de celui qui se plaint auprès de Madrax.

Alors ceux là je ne les avais jamais vu ! Ils sont costauds !

Les trois centaures font effectivement une tache dans le décors, les autres personnes présentent sont ridicules de taille à côté d’eux. Il y a un mâle et deux femelles.

[Madrax]

Il suit le regard de l'homme vers la source du bruit et se redresse, fixant hautainement les créatures quadrupèdes. "Sssertes. D'après ssse que je sssais, une enclave d'entre eux sont aujourd'hui vassaux des Princes de Raukarth." Il lève sa chope et boit d'une traite le restant du contenu avant de la reposer et continuer d'observer les trois centaures, surveillant le moindre de leurs faits et gestes. Sans animosité notable.