Depuis les ruines du mont de la lune ...

[Mérinid]

Avec le sourire, il entreprend de donner autant de bûches à son fils qu'il est capable d'en porter sans s'épuiser en à peine un aller-retour. A son tour, il se charge de bois et accompagne le petit jusqu'au bâtiment indiqué par le bûcheron, laissant Shilok et Liam les imiter. Dès qu'il a déposé le bois, il retourne là-bas avec Si'Chal, et ainsi de suite.

[La Conteuse]

Shilok pose les bûches sur le plateau bas à roues et demande à Liam de l’aider à le tirer jusqu’au hangar. À eux quatre et à ce rythme ils devraient rapidement avoir terminé.
De fait les allés retours sont terminés quand arrive l’orage, les bûcherons aidant à rentrer les derniers bois. Deux d’entre eux ne regagnent pas la salle commune tout de suite, les autres bûcherons offrent aux compagnons une tournée, Shilok demande la même chose que Si’Chal, préfèrant éviter l’alcool.
Quand les deux travailleurs manquant arrivent ils expliquent qu’ils ont passés une avoinée à leurs rejetons respectifs pour avoir déserté le travail et risqué de réduire le travail de la journée à néant.
Shilok note quelques mots sur son carnet et dessine une forêt un peu succincte. Dessiner une forêt n’est pas vraiment son truc, mais l’idée est là.

[Mérinid]

Il s'autorise pour sa part un seul broc d'alcool, pour ne pas manquer de respect aux locaux. Au cours de la soirée, il diverti un peu son fils avec la magie, lui manifestant des étincelles colorées, des bulles aux reflets irisés et des jeux de lumière.

Après cela, il observe le comportement des humains lors de ce rassemblement, il a toujours eût l'impression que les villages favorisaient un comportement grégaire de la part des habitants, au contraire des villes où l'individualité de chacun prime et est en compétition avec les autres, pour des positions de prestige notamment, et la réputation.

[La Conteuse]

La plupart des présents profitent du spectacle. Ils applaudissent. Shilok soigne les petites plaies discute avec les gens. Il y a dans son attitude une petite raideur que ne perçoivent pas les humains.
Les humains eux sont comme une grande famille.

[Mérinid]

La soirée s'achevant, il se retire avec son homme et son fils. Leur chambre ne possède que deux lits, ce qui veut dire qu'ils vont devoir bien se serrer si Shilok veut pouvoir dormir sur autre chose que le plancher.
Ca devrait aller. Si Si'Chal ne s'installe pas en rond...

Le programme le lendemain est assez simple, déjeuner, reprise de la route jusqu'à Menneval.

[La Conteuse]

Quand il se réveille Mérinid dort dans les bras de son homme, dans le lit voisin Shilok dort en chien de fusil sur le bas du lit et Si’Chal en rond sur le haut. Les deux dorment encore. La nuit n’a pas été suffisamment longue pour les deux jeunes qui auront du mal à se lever. Ce qui ne les empêchera pas d’engloutir le petit déjeuner.

C’est toujours comme ça les voyages ? demande Shilok

[Mérinid]

Il rigole. "Plus ou moins. Tout dépend du voyage en quessstion. Sssi tu n'as pas d'urgenssse, tu peux très bien traîner plus longtemps le matin. Moi je ne me gène pas quand le Maître m'envoie à l'autre bout du royaume. Ou même à Raukarth d'ailleurs. J'ai fait attendre plus d'un novissse venu me quérir sur ordre du Maître."

Le déjeuner terminé, ils reprennent la route d'un bon pas dans la direction générale de Menneval.

[La Conteuse]

Elle est un peu étonnée par sa désinvolture mais ne s’en formalise pas, elle est là pour apprendre. Le voyage se poursuit tranquillement, au sortir des bois la route traverse des champs labourés encore nus. Au bord de l’un d’eux se tient un homme, la nuit tombe, il est petit, les épaules carrées, il tient à la main une hache et regarde le groupe avancer vers lui, son expression est neutre.

[Mérinid]

Il s'arrête à une petite dizaine de mètres de l'homme pour le saluer et lui demander ce qu'il fait ici, seul et avec son arme.

[La Conteuse]

L’homme met la hache sur son épaule.

J’attendais des compagnons de route, et vous voici.