RP Evénement : Sonios, les jours divins

[Mérinid]

"Non pas de la poudre de fée." Il décrit le jeune garçon en question, plus le fait qu'il vient probablement de rentrer. "Bien sssur, je sssuis disposé à vous dédommager pour le dérangement. Mettons...Une pièssse d'or par minute ?"

Visiblement, elle est vénale. Il espère qu'une offre avec un tel potentiel puisse la convaincre de se pousser de là. Si elle refuse, il a toujours beaucoup de tours dans son sac. Des tours de magie.

[La Conteuse]

"C'est vrai que ça ressemble à un de mes fils, & pièce d'or par minute vous avez dit ? D'accord. A partir du moment où j'ai ouvert la porte ? J'ai un sablier dans la cuisine, je vais le chercher. Attendez là."
En quelques secondes elle est de retour, sablier retourné. "Reprenons, soyez plus précis dans votre description que je puisse appeler le bon fils, s'il est à la maison bien sur."

[Mérinid]

Bien que sentant sa patience déjà fortement entamée, il reprend la description du garçon, et fait de son mieux pour être très précis. Cinq bonne minutes, voila le temps qu'il prend.
Il ne sait pas s'il tiendra longtemps. Et il mentirait en affirmant qu'il n'a pas pensé la transformer en crapaud.

[La Conteuse]

Le sablier s'écoule et se termine, elle le retourne.

" Oui je vois de qui vous parlez, c'est notre petit serviteur, il n'est pas à la maison pour le moment, je vais chercher mon fils il doit savoir où il se trouve le gamin."

Elle part dans la petite maison alors que le sablier s'écoule toujours et il lui faut un temps qui semble une éternité aux deux aventuriers pour revenir la patte traînante avec son fils, un grand gaillard a l'air pas plus futé que sa mère.
Le sablier arrive à son terme elle le retourne et présente son fils comme s'ils étaient à la cours. " Martin je te présente le monsieur qui cherche le gamin. Monsieur je vous présente mon fils cadet qui se prénomme Martin comme son grand père."

[Mérinid]

"Exsssellent." Son ton plat et sans joie indique tout de son appréciation de la situation. "Bonjour Martin. Apparemment tu sssaurais m'indiquer où trouver le petit ssserviteur ? Je pourrais t'offrir quelque chose contre ssse renssseignement. Dis moi, que désirerais-tu ?"

[La Conteuse]

Le Martin regarde la fée puis Mérinid.

"Je peux avoir ce que je veux ? Je voudrais de l'or et une maison et une jolie fille et... Je sais pas trop quoi d'autre, mais déjà ça ce serait parfait, vous êtes magiques tous les deux, vous pouvez me donner ça, non ?"

Aussi avide que sa mère le garçon parle vite alors que sa génitrice tente de le calmer en brandissant le sablier devant lui.

[Mérinid]

"Une ssseule chose. Je peux t'offrir de l'or oui. Dix pièssses. Vingt pièssses. Sssinquantes pièssses. Sssent pièssses pour te payer toutes les boisssons que tu veux à la taverne. Je peux te révéler une fassson d'obtenir une maison. Je peux te rendre ssséduisant pour un sssoir que tu passseras avec une jolie fille.
Choisis. Une ssseule chose."

[La Conteuse]

La mère sourit en retournant le sablier qui vient de se terminer, le Martin réfléchit, il hésite, choisit la fille puis se ravise, l'or, puis se ravise de nouveau pour finir par choisir la demeure. Le sablier a eu le temps e s'écouler pour moitié. La fée s'est perchée sur une tuile de la maison et elle regarde la foule des mégères qui vont et viennent.

[Mérinid]

Il se hisse sur la pointe des pieds pour susurrer à l'humain. "Tu sssais comment obtenir une maison. Tu vis dans une. Elle doit jussste changer de propriétaire.

Ou bien, il te faut la quitter et aller établir ton foyer ailleurs. Trouver un travail, gagner de l'or et t'offrir tout ssse dont tu rêves. Être indépendant et fort. Il y a bien des villages plus au Ssssud, qui n'attendent que des habitants, et des jolies filles qui n'y attendent que des beaux garsssons.

Dis moi où est le garssson."

[La Conteuse]

Il a l'air mécontent, mais il regarde la fée, et puis il répond d'un air amer.
" Il revient dans pas longtemps." Puis il fait demi-tour et bouscule sa mère au passage qui sans se décontenancer demande à Mérinid :
" Le sablier entamé il compte aussi hein !? "