RP : Emondii d'Ortan

[La Conteuse]

Bien que la salle soit en partie désordonnée, elle était propre et quelques marchands occupaient des tables dans la partie qui n'avait pas subie de désordre.
"L'après midi a dû être mouvementée." dit à voix basse son compagnon en enjambant après lui le seuil.
Un garçon d'auberge leur montre deux places à une table.

"Il me reste de la place, voulez vous diner ?"

[Mérinid]

"Avec plaisir." Il glissa à l'humain qui les avait pris en charge dix pièces d'or. De quoi couvrir le repas, et probablement les chambres. Quant au potentiel surplus, libre à lui d'y tirer son pourboire. "Au passsage, vous n'auriez pas quelques vieux vêtements pour mon compagnon de route ?"

[La Conteuse]

Le garçon regarda ce qu'il avait en main puis Mèrinid, puis de nouveau ce qu'il avait en main avant de courir vers l'aubergiste qui se déplaça en personne auprès de ses nouveaux clients si généreux.

Mes sires, j'ai quelques effets qui pourraient vous êtres utiles. Et ils sont propres! Faudra-t-il prévenir le bourgmestre ?

[Mérinid]

"Inutile de déranger sssire Marsssial, nous ne faisons que halte pour la nuit avant de rejoindre la capitale. Vous pourrez nous apporter les vêtements après le repas ? Mon compagnon esssaiera ça et vous empruntera le minimum. Hissstoire d'etre un peu...Couvert."

[La Conteuse]

Aimablement l'aubergiste salua encore et revint avec une bouteille d'essence sûrement coûteuse priant les voyageurs de trinquer avec lui. Une dame les rejoignit avec deux clefs.

Chacun de vous aura sa chambre avec de la paille fraîche. Nous espérons que cela vous conviendra, ma sœur a monté les habits à votre chambre. Ajoute-t-il en s'adressant au compagnon de Mérinid.

[Mérinid]

"Sss'est parfait, merci. Dites moi, la sssciure à l'entrée, sss'est une nouvelle méthode pour lutter contre les vampires ?"

Il trinqua. C'était un peu étrange de se voir traiter aussi bien pour une misérable dizaine de pièces. Cela dit, il avait payé à lui seul l'équivalent de trois à six clients, au moins. Tenir un établissement était une profession relativement confortable, surtout dans les environs d'Elrazad, on pouvait en vivre. Mais il était difficile de faire fortune ainsi.

[La Conteuse]

L'homme baissa la voix soudain très gêné.

Une rixe sires, mais cela n'était jamais arrivé chez nous. Heureusement ce n'était pas un client. Un mendiant qui a eut à faire à la garde. Ils sont très efficace nos miliciens. Vous ne risquez rien. Puis il s'inclina et pris congé. La salle s'étant bien remplie il vint en renforts de son personnel qui devait être sa famille car un air commun les trahissaient.

[Mérinid]

Il hocha la tête mais ne répondit rien, pas avant que l'homme ne se fut éloigné pour s'occuper de son établissement. Alors, il souffla à son compagnon :

"Efficassse contre les petits troubles peut-être, mais quand il sss'agit de vampire, ils ne sssont pas plus efficassse que les autres humains. Y'a deux mois à peine, j'ai dû venir débarrassser le bourg de l'une de ssses engeanssses. Enfin bon."

Il dîna puis, lorsque Shadee eût terminé, il lui proposa de se retirer dans leur chambre respective. Il lui donna les recommandations habituelles, on n'ouvre pas la porte ou la fenêtre à n'importe qui. Juste un rappel, par mesure de précaution.

[La Conteuse]

Son compagnon n'avait pu que hocher la tête à ces recommandations de bon sens. Et Mérinid une fois seul découvrit une chambre agréable, le lit était en face de la fenêtre laquelle était fermée,
volets clos. Au pied du lit un coffre ouvert vide dans lequel le voyageur pouvait mettre ses biens, il y avait également un cadenas sur la serrure pour inspirer la sécurité. À droite prés de la porte un crochet pour pendre son manteau attendait vide. De l'autre côté un râtelier vide lui aussi invitait à déposer les armes.

[Mérinid]

Le jeune sorcier marcha dans la chambre, en fit le tour, pour prendre connaissance de l'agencement. Il hocha la tête et commença à ranger ses affaires dans le coffre. Son grimoire, sa baguette magique, ses gourdes et son sac. Il glissa sa dague, si illusoirement banale, prison du célèbre Sorcier d'Elwen, sous l'oreiller, après avoir vérifié son intégrité structurelle. Il tenait à la conserver le plus près de lui, et pas pour s'en servir. Pour la garder. Merinid vérifia ensuite que la fenêtre était bien fermée, mais sans l'ouvrir. Il ignora les volets.
Il en avait presque terminé. Rejoignant son lit le deux-pattes au sang mêlé s'assied dessus, en essaie le confort puis détermine s'il peut s'allonger dans le plus simple appareil. La question résolue, son manteau pendu, il se glisse sous les couvertures. Avant de se laisser aller au sommeil, il exploite le lien télépathique avec son humain, loin chez lui, pour prendre et donner des nouvelles, fantasmer en duo sur ce qu'ils feraient.