RP : Emondii d'Ortan

[La Conteuse]

-"Un sorcier. Flute un corps d'humain... A vous de répondre."

Il regarde le corps fléchit les bras, les jambes, regarde les pieds, fronce les sourcils, fait diverses grimaces.

[Mérinid]

"Pareil. Comment un sssorsssier a put mourir dans ssset endroit ?"

Ce n'était pas parce qu'ils appartenaient au même ordre qu'ils étaient nécessairement alliés. Celui-ci pouvait bien être une ordure de la pire espèce, pour ce qu'il en savait. Pour qu'un habitant de la Tour vienne mourir ici, il n'y avait pas quarante possibilités. Une mission du maître qui a mal tournée, une expérience personnelle qui a mal tournée ou bien il voulait mettre de la distance avec la cité.

[La Conteuse]

"Bêtement je le crains. Je me suis égaré dans le marais.Vous auriez un vêtement de rechange ?"

Il jauge maintenant le demi-naga.

[Mérinid]

"Pas vraiment. Je me dirige vers Elwen, le Maître m'a envoyé en misssion. Vous n'avez qu'à prendre mon manteau. J'en rachèterai un en chemin."

Il ôta soigneusement ses babioles de ses poches pour les remiser dans son pantalon ou à sa ceinture. Ensuite enfin, il lui confia le vieux vêtement qui en avait vu, des aventures.

"Et à un moment, il faudra sssonger à retrouver un corps moins humain. Néanmoins je sssuis sssur que le Maître sera enchanté de retrouver une de ssses ouailles."

Il continuait de se méfier. Il n'aimait pas qu'on le regarde de cette façon. Ca lui rappelait beaucoup le sorcier d'Elwen, avec peut-être la perversion en moins. Il préférait être sous-estimé. Mais il restait un brin confiant. Il disposait d'encore de plus de la moitié de ses capacités magiques, ce qui était amplement suffisant pour pulvériser un nouvel assaillant.

[La Conteuse]

"Si ça ne vous dérange pas je voyagerais volontiers avec vous jusqu'à la blanche." Il accepte le manteau et s'en enveloppe. "Je vous remercie même dans un corps humain, la vie a une saveur inégalable."

[Mérinid]

"Je n'en doute pas. Allons y alors. Vous avez de la chanssse, ssses trois bandits ne ssse ssseraient pas trouvé là, vous n'auriez pas re-gouté à la vie."

Il veilla à ne pas lui tourner le dos alors qu'il se baissait pour ramasser son arme qu'il avait précédemment posé.

[La Conteuse]

Il regarde le sol.

Oh! Je n'avais pas réalisé, vous les avez réduits en cendre, dommage, leurs biens auraient été utiles.

Il se met en marche suivant Mérinid.

[Mérinid]

"Leurs vêtements, sssans doute. Autrement, ils n'avaient pas grand chose. Des armes rudimentaires et probablement pas une pièssse. Faut être un peu désessspéré pour venir brigander isssi. Sssi je puis, pourquoi vous rendre à Elwen plutôt qu'à la Tour en premier ?"

Il surveillait étroitement l'homme.

[La Conteuse]

Il lui jette un coup d’œil rigole.

L'aventure se présente, alors pourquoi pas. C'est toujours mieux que de faire le larbin. Et puis je suis curieux de voir ce qu'est devenue Elwen.

[Mérinid]

"Sssi vous n'êtes pas trop âgé, vous ne verrez pas de changement. Je m'y rends régulièrement et en une demi décennie, peu de choses ont changé. Bien sssur, sss'est une courte période pour des elfes.
Vous considérez donc que le travail qu'on nous donne à la Tour constitue du larbinage ? Il est vrai que toutes les misssions ne sssont pas fasssiles, mais le Maître m'envoie toujours voyager loin. Je me demande pourquoi.
Au fait, le Sssorcier d'Elwen est mort."

Il se sentait un peu, et métaphoriquement, nu sans son manteau. Pas de poches où mettre ses mains, rien pour le protéger des courants d'air, pas de capuche en cas de pluie. Rien pour dissimuler sa queue non plus.