RP Gravelle d'Altar

[Madrax]

Il acquiesça à la question de Seriël, bien qu'il ne voyait pas vraiment en quoi la commandante était "folle". Puis il retourna son regard vers le forgeron et soupira. Le bruit de l'air passant ses lèvres étaient probablement le seul son qu'il pouvait émettre.

*Tout se répète toujours de la même façon...Il a bien vu que je ne pouvais pas parler, pourquoi il s'imagine que je ne peux pas entendre ?*

[Seriël]

Ben non qu'il est pas sourd, il est muet.

Seriël non plus ne voit pas bien le rapport et ça se voit sur son visage, qu'elle tourne prestement vers le naga.

Ben pour un guerrier, t'fais plutôt le... Heu.. comment qu'on dit, c'pas réquyer... T'sais le gens qu'est avec les chevaliers et tout ?

'Fin bref, tu fais plus ça que guerrier.

[La Conteuse]

Écuyer ? Avance le forgeron qui emballe l'arme avant de la tendre à Madrax.

[Madrax]

Il prit l'arme et se détourna, serpentant vers la sortie de Menneval. Ou l'entrée, selon le sens que l'on prend. Leur discussion avait prit un sens qui lui échappait totalement. Il ignorait parfaitement ce qu'était un chevalier et un écuyer. Le mot semblait avoir un lien avec l'animal appelé "cheval", mais il n'y en avait pas chez lui.

Quoiqu'il en soit, sa mission était presque accomplie. Il n'avait plus qu'à ramener ça à la commandante.

[Seriël]

c'est ça ! le larbin d'un chevalier ! Merci m'sieur !

Elle galope à la suite de Madrax en évitant sa queue pour pas tomber une troisième fois hein...

C'que j'dis Madraxou c'est qu'elle te prends un peu pour sa bonniche. S'tu viens avec moi t'aura plein d'occasion de t'fritter la tronche avec des trucs balèzes.

[La Conteuse]

Il y avait de l'agitation, des chevaux sur la route arrivaient et inquiétaient les gardes qui se préparaient à les recevoir. Les deux aventuriers passèrent l es portes juste avant qu'elles ne soient fermées.

[Madrax]

Il haussa les épaules. Se "fritter avec des trucs balèzes" ne présentait pas le moindre intérêt s'il était incapable de se défaire d'eux. Et dans l'état actuel des choses, il pensait avoir besoin d'entraînement. Même si pour y avoir droit, il devait "larbiner".

Il jeta un regard par dessus sont épaule lorsqu'ils fermèrent les portes et se demanda qui étaient ces cavaliers. Sans s'arrêter. L'épée ne se ramènerait pas toute seule.

[Seriël]

Seriël le suivait en trottinant, profitant de la vue.

Si ça te dit pas, dans mes aventures y a souvent des trésors. C'est cool pour s'payer des armes mieux et pis aussi des fois j'trouve des gens balèzes qui peuvent t'apprend' des trucs.

[La Conteuse]

Le chemin du retour fut assez rapide maintenant que la route avait été faite dans l'autre sens. Ainsi ils parvinrent à la capitale sans encombre.

[Madrax]

Il entra en ville et ne s'arrêta qu'un bref instant pour signaler à sa compagne de route :

"Je vais donner l'épée à la commandante, viens ou attends moi dans le coin, je ferais vite."

Il rangea son moyen d'expression et serpenta sur la place puis ondula dans une avenue, remontant vers le quartier de la caserne, où il entra. Ensuite, le bureau, sauf s'il voyait Altar sur le terrain.