[RP] Les rejetons de Cweiss

[La Conteuse]

Sorti des quartiers humains les rues sont immenses, les portes, les maisons tout est à proportion draconique.
Une des ruelles qui part vers l'est est décorée de crânes de formes et de tailles diverses. Une demeure en piteux état par rapport aux autres marque la fin de la ruelle.

[Khârn]

Une demeure vétuste, c'est sans doute celle-ci.

Khârn s'avance vers l'entrée. Il attache son bouclier à sa main gauche et place sa main droite sur le pommeau de son épée bâtarde.
Devant la porte, il prend un moment pour écouter. Il tend l'oreille et essaie de savoir si quelqu'un est à l'intérieur.



Int 45
[dice]0[/dice]

[La Conteuse]

Pas de bruit, puis un bruit de pattes qui marchent dans la maison. Un second, puis des voix étouffées par l'épaisseur des murs.

[Khârn]

Khârn cogne à la porte. Deux coups, assez fort.

Il a entendu DES voix. Le suspect n'est donc pas seul.

Il se décale légèrement pour ne pas s'encadrer devant la porte. Si ce quasi est effectivement coupable, il risquerait de fuir à la vue de Khârn, et ce avant même d'ouvrir la porte si celle-ci comporte un judas.

Pour être sûr de sa culpabilité, Khârn doit voir sa réaction. Si l'autre essaie de fuir, le dragon se tient prêt à l'attraper de sa main libre. Il aura alors tout le loisir de l'interroger ou de le frapper à mort à coups de bouclier.

[La Conteuse]

La porte s'ouvre sur un quasi tel qu'il t'a été décrit.
Il regarde dehors vers le haut.

Qui est là !?

[Khârn]

En deux pas rapides il est à quelques centimètres du quasi.

Khârn de Karmike. J'ai à te parler.

Son bras portant le bouclier est fléchi, le poings fermé, prêt à frapper si l'autre fait volte-face pour fuir.

[La Conteuse]

Le quasi sursaute, puis il recule doucement en lâchant la porte.

Seigneur ? Le.. La Dracosire de la maison n'est pas présente.

[Khârn]

Khârn s'avance, et ouvre grand la porte avant de la plaquer contre le mur. Il sourit à pleines dents.

C'est pour toi que je suis venu.

Il y a eu des vols à la bibliothèque. Tu peux sans doute m'expliquer pourquoi une de tes écailles s'y trouvait !

Il a haussé le ton à la fin de sa phrase, montrant ainsi qu'il n'est pas venu pour rigoler.

[La Conteuse]

Le quasi recule jusqu'á la porte du fond contre laquelle il se ratatine.

Ce n'est pas moi.... Je ne suis jamais allé á la bibliothéque ! C'est Prime que tu recherches Seigneur, il est parti pour quitter l'île.

[Khârn]

Il s'avance lentement.

Prime ? On ne m'a parlé d'aucun prime !

Il pointe le quasi d'un doigts accusateur.

De toi par contre, on m'a parlé. Tu travailles à la bibliothèque et soudainement tu laisses ton poste au moment même où des ouvrages disparaissent !

Où est ce dragonnet dont tu t'occupes ? Hein ? Où est-il !

Il attrape le quasi par le col et le soulève.

Je n'aime pas les menteurs. Que sais-tu de ces vols ? Et pourquoi accuses-tu un autre ?

Si tu es courant qu'il y a un voleur, pourquoi ne pas l'avoir dénoncé ? Tu le couvres c'est ça ?

La trahison est punie de mort. Cela vaut aussi pour les complices !