Pour une poignée de pièces d'or

[Theudbald]

Theudbald se redresse et saisit Brandrvig. Il ne dégaine pas tout de suite pour ne pas semer la panique.

Il ne s'agit peut-être que d'un animal.
Mais le doute est difficilement permis en ces terres.

Il reste à l'écoute, cherchant d'où peut venir ce bruit de pas que le soldat a entendu et surtout, s'il en perçoit plusieurs.


Int 54
[dice]0[/dice]

[La Conteuse]

Pour le moment il n'en entend qu'un seul, mais ce n'est pas un animal.

[Theudbald]

Hum..ce bruit ne me dit rien qui vaille. Je vais aller voir.

Réveille les autres si je ne reviens pas d'ici une dizaine de minutes.

Theudbald s'avance hors du carré de chariots en direction du bruit de pas. Son épée est au fourreau, il a la main sur la garde.

Dans l'obscurité il essaie de repérer un mouvement ou un scintillement métallique indiquant une arme...

[La Conteuse]

Il n'y a pas d'éclat, mais les bruits de pas viennent vers eux, Theudbald perçoit le mouvement à la faveur d'une déclinaison du terrain et de la lune qui se lève, la première des lune n'est pas très lumineuse mais c'est suffisant, la silhouette se fige soudain. Ce n'est pas un animal. A cinquante mètres du campement il s'agit d'un bipède.

[dice]0[/dice]

[Theudbald]

Qui va là !

Le nordique s'avance encore de quelques pas. Il tient toujours brandrvig au fourreau bien qu'il commence lentement à la dégainer.

[La Conteuse]

En silence la silhouette de tasse sur elle même jusqu'au sol. Maintenant Theudbald ne la distingue plus.

[Theudbald]

Très bien. C'est hostile.

Il dégaine Brandrvig, sans chercher à en camoufler le bruit. Autant que l'autre sache ce qui va lui tomber dessus.

Toutefois, Theudbald ne s'avance pas. La créature semble relativement agile, elle peut se tasser sur elle même et se servir de la végétation pour se camoufler. Il ne sait de plus si elle est seule, il s'agit peut être d'un éclaireur. En s'avançant sur leur terrain, il risquerait de tomber dans un piège et ses hommes mettraient alors trop de temps à rejoindre le combat pour le sauver.

Il recule donc d'un pas, se met en garde et attend. Si besoin, il se décale de manière à ce que la créature ait le feu du campement en face d'elle pour ruiner sa vision nocturne tandis que le nordique garde la sienne.

[La Conteuse]

L'attente dure une éternité et Theudbald ne voit plus rien. Il n'y a plus de mouvement. La seconde lune éclaire mieux mais en cette période elle est réduite à un trait fin.

[Theudbald]

Lentement, il recule vers les chariots. L'autre a disparu. Peut-être est-il toujours là, à épier depuis les herbes. Ou bien peut-être a-t-il fui rejoindre les siens.

Il s'approche du soldat ayant entendu les bruits.

Un bipède. Agile. Il a disparu lorsque je me suis avancé vers lui.

Je ne pense pas qu'il ait fui loin d'ici.

On va patrouiller à deux le temps que ton tour se finisse. Après on avisera.

Le plan de Theudbald est simple, un homme de chaque côté du carré et qui en font le tour. Les deux hommes restent à une dizaines de mètres des chariots pour voir deux angles d'approche. Si le bipède approche derrière l'un des deux hommes, l'autre le repèrera rapidement.

[La Conteuse]

Le tour se termine, le bipède n'est pas reparu. Les deux lunes font la course dans le ciel tantôt l'une passe devant l'autre, la première a disparue quand la troisième se lève, elle est nouvelle, plus foncée que le ciel, elle ne renvoie pas de lumière.