[RP] La Fortune des Guerriers et Mercenaires

[La Conteuse]

Les marches de bois craquent sous le poids des nagas, mais elles ne cédent pas, l'escalier au premier donne sur un couloir, au second et dernier étage, une grande pièce est divisée en parties, des livres sont entreposés sur une petite étagère, une longue vue donne sur la fenêtre et le ciel. Un lit simple de petite taille tout moisi a connu de plus beaux jours. Les deux nagas sont sous le toit comme en atteste les poutres, le sol en parquet est en mauvais état comme le reste des lieux. Une porte fenêtre béante donne sur ce qu'il reste d'un grand balcon qui a disparu et dont seuls survivent les étais en fer.

[Madrax]

Avant de s'élancer gaiement dans la pièce, il vérifie que le sol tienne son poids sans s'écrouler. Vu l'état, il ne serait pas surprit si les planches cédaient soudainement et qu'il se retrouvait un étage en dessous.
Ce qui l'intéresse principalement ici se trouve être la petite étagère. Et il irait bien retourner le lit, on ne sait jamais.

[La Conteuse]

Le sol craque et s'enfonce un peu mais ne cède pas. Les tranches des livres sont noircies par la lumière et l'humidité.

[Madrax]

Renfrogné, il décide de saisir les premiers livres. Il ne les ouvre pas, mais vérifie qu'ils ne se désagrègent pas en reliquats pourris entre ses doigts. S'ils sont suffisamment solides, il les glisse dans son sac. Au pire des cas, Aran aura juste des livres pas très intéressants en plus.

Une fois le petit meuble vidé de son contenu, fait le tour de la pièce, observant attentivement chaque recoin pour dénicher des petites cachettes potentielles.

[jet de fouille, je te laisse tirer les dés]

[La Conteuse]

Les livres se désagrègent entre ses doigts, et la fouille ne révèle rien. Son compagnon retourne prudemment vers les escaliers.

Il y a rien icssssi, csss'est plus propre en desssssous, on dirait que persssssonne n'a vécu icsssi, il n'y a aucune odeur, même ancsssienne. Ajoute t il en dardant sa langue rapidement.

[Madrax]

Tout à fait en accord avec son mercenaire, il quitte prudemment cet étage également, pour redescendre à celui juste en dessous. "Je ne ssserais pas sssurpris sssi tout ssse qui a de la valeur ssse trouve même dans une cave ou un sssous-sssol. Mais ssse ne ssserait pas professsionnel de sssauter des étapes.
On peut peut-être aller plus vite en ssse fiant aux ressstes d'odeurs."

[La Conteuse]

Ici les odeurs sont divers, les chambres de cet étage ont dues abriter des invités, le fer, le sang et le cuir prédominent. Le sol craque assez bruyamment.

[hrp ton perso ne passe pas au travers, mais ton compagnon si ]

Dans un fracas ton mercenaire passe au travers du plancher du couloir, il réussit à se rattraper aux bords du plancher mais ceux-ci menacent de céder.

Je touche le ssssol, je vous retrouve en desssssous. Il relâche le plancher et passe les bras en dessous descendant doucement. Au delà du trou dans le couloir trois portes donnent sur trois chambres deux portes sont détruites la dernière close laisse passer de l'air.

[Madrax]

Il cherche dans un premier temps à voir s'il peut rejoindre l'autre coté du trou sans encombre et sans risquer de rejoindre son mercenaire plus vite que prévu. En contournant le trou par exemple ? Ou, s'il fait toute la largeur du couloir, en allant chercher quelque chose capable de le combler et supporter un peu de poids, comme les meubles de la chambre tout en haut. Le lit ou l'étagère, peu importe. Le plus solide.

Dans le cas où il parvient à franchir le trou sans problème supplémentaire, il commence à fouiller la première chambre, dardant la langue pour récupérer un maximum d'informations.

Il est quelque peu surpris de la dominance de fer et de sang. A croire qu'il y a eût des actes questionnables. De supplice ou tout son contraire, ça...

[La Conteuse]

Il peut passer de l'autre côté en s'appuyant sur l'extrémité de sa queue, la chambre à laquelle il accède est une pièce sans fenêtre avec des étagères garnies de bocaux dans lesquels un liquide sombre d'un brun foncé stagne au fond et un liquide ambré sur le dessus. Du sang d'après ce qu'il détecte. Tous les bocaux ne sont pas au même stade de vieillissement, il y en a un qui est même frais.

[Madrax]

"Mh..." Il se demande de quand date ce dernier bocal. Il pourrait être là depuis plusieurs jours et avoir conservé cet aspect, si le liquide avec lequel il est placé est destiné à le conserver. Après, pourquoi des bocaux de sang ? Il parcourt les différentes étagères, sans rien toucher, à la recherche de quelque chose d'autre.