RP : Les Origines d'Eissax

[La Conteuse]

La trappe passée, il trouve un boyau qui descend abruptement jusqu'à un couloir, lequel conduit à une salle avec une statue de naga au centre, la statue mesure deux fois la taille d'un naga royal adulte, un puits de lumière éclaire la statue et la salle, le guerrier ne se souvient pourtant pas d'avoir vu dans le village de trou assez important pour qu'il y ai autant de lumière. Il fait doux dans la salle, autour de la statue des pierres de couleur vertes, des runes, une porte de pierre verte montre qu'il y a un accès. Il reste des débris de bois ici et là.

[Madrax]

Arrivé à la salle, il fait une pause, observant avec une certaine révérence la statue, puis le reste de la salle. Il s'avance doucement, ramasse une des pierres vertes, la tourne et retourne entre ses mains. Il n'affiche pas d'émotion particulière. Il finit par la reposer délicatement puis lève la tête pour observer le puit de lumière. Il essaie de comparer mentalement sa position potentielle sous terre par rapport à la surface : est-ce qu'il se trouve toujours au niveau du village ? Puisqu'il n'y avait pas de trou adaptée pour la lumière, qu'il ait vu en tout cas, peut-être s'est-il éloigné du village ?
Ou, autre hypothèse, cette lumière n'est pas tout à fait naturelle.

[La Conteuse]

Il peut estimer être en dessous des premiers dômes.

[Madrax]

Curieux.
Il se rapproche de la statue et pose ses deux mains dessus, levant la tête pour regarder celle de pierre. Avec quelques secondes à se recueillir, il saisit dans ses affaires son livre et entreprend de dessiner le chemin parcouru, le boyau puis la salle, sur une page à la manière d'un plan, sur la page d'à coté il détaille l'intérieur de la salle, avec la statue, les pierres et surtout les runes. La porte verte, aussi.

Ceci fait, il passera la porte verte, si c'est là la seule issue.

[La Conteuse]

C'est bien la seule issue, le silence est apaisant dans la salle de la statue.
La porte est massive mais elle tourne facilement sur ses gongs et le sol est dégagé devant elle, elle s'ouvre en la tirant vers l'intérieur de la salle. De l'autre côté un couloir obscur taillé dans de la pierre verte parfaitement lisse se dirige tout droit et qui descend lentement jusqu'à une porte de bois entrouverte qui laisse voir une salle en contre bas la porte entrouverte donne sur une estrade. La salle en contre bas est ronde avec des bancs il y a une porte ouverte au fond en bois également. Le tout est faiblement éclairé par une torche sur une torchère sur la droite de l'estrade.

[Madrax]

Il ouvre et continue jusqu'à l'estrade. A nouveau, il observe son nouvel environnement. Il note la torche allumée, signe d'un passage récent ? Les bancs également, inattendus dans une cité naga. Ce n'est pas comme s'ils avaient des fesses à poser dessus après tout. Il marque une pause, tendant l'oreille pour détecter des sons. Sa langue darde une fois, deux fois, et il analyse l'air.

[La Conteuse]

Les phéromones qui flottent dans l'air sont ceux d'un ou plusieurs humains, un peu de sueur et de stress, c'est en train de disparaître, sans la torche et sans avoir pris le temps il n'aurait rien sentis. Les bancs sont très espacés, le plafond est plus bas que dans les salles précédentes.

[Madrax]

Il descend de l'estrade et continue par la porte ouverte au fond de la salle. Si intrus il y a avait, il devait prioritairement sécuriser les lieux. Ce serait vraiment embêtant de tomber dans une embuscade et se prendre un coup dans le dos. C'est pourquoi il devait être le premier.

[La Conteuse]

Derrière la porte une grotte contenant des œufs pétrifiés. En face de lui une autre porte d'où proviennent des lueurs et des sons, pour le moment il ne distingue pas les paroles mais le rythme est clairement humain.

[Madrax]

Il observe les oeufs pendant cinq bonnes secondes, en songeant qu'Eissax devait être l'un d'eux à l'origine. Quel dommage qu'il soit le seul à avoir survécu au temps. Il reprend sa progression, tout doucement. Il tend l'oreille pour déterminer combien de voix différentes il entend et, lorsqu'il est assez proche, pour savoir de quoi ils parlent. Sa main se saisit de la poignée de son épée mais pour le moment il ne la dégaine pas.