[RP] La Fortune des Guerriers et Mercenaires

[La Conteuse]

Quand son compagnon glisse à son tour sur la passerelle, Madrax ressent comme une minuscule vague qui passe sous lui et s'éloigne, sous eux la passerelle est longue, mais bientôt ils voient une structure au bout, finalement ils arrivent sur une sorte de plate forme encombrée de malles, il y en a cinq, rectangulaires, de un mètre sur deux environ, un lutrin et un petit coffre. Il n'y a pas d'autre passerelle, mais au dessus d'eux se découpe un cercle de ciel, très haut au dessus d'eux.

[Madrax]

Il observe les malles dans un premier temps, s'accordant un instant de réflexion. Pour finir, il intime d'un geste à son mercenaire d'attendre et c'est vers le coffre et le lutrin qu'il se dirige. Il vérifie que le second ne supporte pas déjà un ouvrage écrit, avant de procéder à l'ouverture du premier.

[La Conteuse]

Le lutrin est vide, le coffre est verrouillé, il n'y a que le bruit de gouttes d'eau qui rebondissent sur les murs de la grotte. Et le souffle de leur respiration.

[Madrax]

Il tente alors de voir si le coffre est portable, auquel cas ils le remettront peut-être pour l'ouvrir. Après quoi il s'intéresse aux malles, mais avant d'entreprendre quoi que ce soit vis à vis d'elles, il darde la langue pour chercher si c'est d'elles que provient l'odeur de cadavres moisis.

[La Conteuse]

C'est effectivement des grandes malles que provient l'odeur. Le coffre verrouillé n'est pas grand mais il est lourd. Cependant il est transportable.
Le bruit d'un vent long continu se fait entendre, il dure douze de leur respirations. Puis le silence reprend ses droits seulement interrompu par les bruits de gouttes.

[Madrax]

Il fait signe à son compagnon de l'aider à porter le coffre. A deux ils iront plus vite. Il est très hésitant à l'idée de regarder dans les malles. C'est tentant, c'est sur. Mais il se retient. D'abord, ramener le coffre dans un endroit moins risqué et vérifier son contenu.
Le coffre chargé, il commence à rebrousser chemin sur la passerelle, il prend les devants, laissant le mercenaire fermer la marche.

[La Conteuse]

Le mercenaire attend quelques seconde et suit Madrax sur la passerelle, alors qu'ils ont presque atteint le bas de l'escalier le souffle d'air fait monter la passerelle et les deux naga doivent trouver un moyen de s'accrocher pour ne pas basculer dans le vide.

[hrp jet pour le copain 59 ]

[Madrax]

Par réflexe, il enroule prestement sa queue autour de la passerelle comme pour étrangler une proie par constriction. Il se retourne et plonge pour aider son compagnon si besoin est de le rattraper. Il lui tend alors un bras, de l'autre il sert le coffre autant qu'il peut contre lui pour essayer de le préserver également.
Mais à choisir, si il n'y a pas d'autre option, il préfèrera lâcher le conteneur afin de sauver son semblable.

[4 ]
https://prnt.sc/MOWohvncE_Rn

[La Conteuse]

[hrp super Madrax ! Mdr... ]

Le comparse a tenté d'attraper quelque chose de la même manière que lui, il a saisi de sa queue le bras de Madrax, le coffre est lourd, le compagnon aussi mais le second est en mesure de remonter le long du corps de Madrax jusqu'à la passerelle qui au out du courant d'air a repris sa place.

Il ne tarde pas pour aider Madrax et se mettre avec lui et le coffre à l'abri dans les escaliers, dans un souffle très bas il dit.

"Je ne pensssse pas que csssse ssssoit un ssssimple courant d'air."

[Madrax]

"Sss'était moins une."

Soulagé du poids du coffre, du mercenaire et de la pression mentale imposés par la situation précédente, il soupire silencieusement. En "sécurité" de l'autre coté, il acquiesce à la suspicion de son comparse.

"Pareil. Je l'ai sssenti dès qu'on est arrivé à la passserelle, il y a quelque chose de pas net. Trop d'alarmes ausssi. Vu l'état de délabrement, et les probables cadavres dans les malles, sss'est peut-être un esssprit. Remontons. On sssera plus en sssécurité une fois loin d'isssi."

Il reprend les devants, déterminé à remonter jusqu'à la pièce précédente.