[RP] Le labyrinthe des ombres

[La Conteuse]

Il ne se passe rien, la brume ne réagi pas comme celle d'Avalon. La créature le suit accepte de rebrousser chemin et cela semble la rassurer.
Ils remontent tous les deux jusqu'à l'intersection sans soucis, le temps de marche paraît long à Mérinid, mais la route est plus dégagée là où ils sont et la lumière est revenue, la créature a les yeux mi-clos. La brume s'écarte pour découvrir de dos un humanoïde qui surpris se retourne, il s'agit d'un elfe. Il est étonné de voir l'étrange couple du demi-elfe et de la créature. Il porte des bandages de fortune au bras et à l'épaule gauche, une épée du même côté et un vieux sac sur le dos.

" Etes vous réel ?" Demande-t-il dans un elfique inhabituel.

[Mérinid]

Il s'arrête et observe l'épée. "On l'est. Je me sssuis aventuré sur la route avant-hier et maintenant je cherche à la fois la sssortie et une femme en armure. Qui êtes-vous ? Et d'où venez vous ? Votre parlé sonne étrange à mes oreilles."

[La Conteuse]

" La déesse soit louée; je suis des sept cités, et je suis perdu, votre créature... J'ai dû me battre avec deux d'entre elles... " Il se sent clairement menacé par ton compagnon qui 'ailleurs fait une ligne droite avec son dos et s'est légèrement baissé, tu dirais qu'il évalue la distance entre lui et la cible. L'elfe ne bouge pas. Il ajoute cependant :
" Vous êtes du royaume par delà le désert ? Je reconnais votre language. J'ai rencontré une femme de par là d'où je viens, elle ressemblait à une humaine et portait une armure étrange, elle ne parlait pas, avait les yeux clos comme en méditation et il irradiait d'elle une lumière douce."

[Mérinid]

Prudemment, il vient se mettre entre le dragon et l'elfe. "Oh, vous venez de l'extrême sssud du continent ? Je n'ai jamais eût le loisir d'aller au delà du désert. Comment vous êtes vous retrouvez isssi ? Sssette route ssse sssitue dans la partie nord de mon royaume. Etrange.

Ssse doit être la femme que je recherche oui. De quelle voie venez vous ?" Il pointe également les bandages de fortune de l'homme. "Sssi vous êtes blesssé, je sssuis guérissseur."

Il lui parle de la voie dont il revient, celle en décrépitude, et lui conseille de ne pas s'y aventurer. Il s'y passe quelque chose de pas net, et même le dragon n'était pas vraiment partant pour continuer là-baS.

[La Conteuse]

Il lui montre la route derrière lui et accepte de se faire soigner mais il garde un oeil sur la créature qui semble très intéressée par les blessures et montre fréquemment les crocs, la faim qu'elle ressent s'immisce en Mérinid qui a sans le vouloir d'étranges envies de croquer un bout de l'elfe qu'il soigne.
"Je suis étonné de ce que vous me dites, la route est au nord de mon pays, des marchants ont été attaqués et je suis venu pour sécuriser les lieux."

[Mérinid]

Il fronce les sourcils et lutte contre l'envie qui n'est pas tout à fait la sienne. Il fait de son mieux pour guérir l'elfe et discuter. "Sssa ne me sssurprend pas vraiment. Sssette route est magique en bien des points. Par exemple, elle connecte ausssi des réalités parallèles. Sss'est dur à expliquer.

Mh...Vous sssauriez où on peut trouver à manger ? Sssa fait deux jours qu'on erre et le dragon commenssse à me transssmettre sa faim."

Il commence par retirer les bandages et dégager les vêtements qui pourraient faire obstacle. Il examine les plaies, manipulant délicatement le bras et l'épaule concernés. Puis, ayant jaugé les dégâts, tisse un sort de soin pour reconstituer les tissus organiques.

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[La Conteuse]

Il était temps de soigner la plaie commençait à noircir. Il sort de sa sacoche un pain plat, le rompt en deux. Je ne sais si cette créature aimera, j’en ai emporté avec moi et ils m’ont sauvés la vie. Je n’ai plus que ça et je n’ai pas trouvé de source de nourriture, j’ai eut l’impression que sur cette route c’était moi la nourriture. Merci à vous. Je vais tenter de sortir et affronter l’extérieur de cette route.

[Mérinid]

Il accepte volontiers le bout de pain et remercie l'elfe pour ce geste. Il sépare son morceau en deux à son tour et en propose au dragon. "Sss'est pas de la viande, mais bon. Il faudra que j'esssaie de t'en créer."

A l'elfe, il souhaite bonne chance et bonne route, et espère intérieurement qu'il parviendra à quitter l'endroit et rentrer chez lui sain et sauf. Il aurait bien aimé que l'étranger reste avec eux, mais entre le dragon et les dangers inhérents à la route, ce ne serait pas vraiment sage.

Mais il le propose quand même.

[La Conteuse]

L’autre décline l’invitation, il a hâte d’en finir avec ce cheminement qui ne le mène nul part. Il souhaite bonne chance et s’en va. La créature sent le pain mais ça ne l’intéresse pas, elle se jette sur les bandages.

[Mérinid]

"Beurk. Sss'est du tisssu, tu vas voir, sss'est pas plus nourrissant. Enfin bon, sss'est toi qui voit." Il attend que son compagnon ait terminé pour se remettre en route, en empruntant le chemin que l'elfe lui a indiqué, celui d'où il venait, et où il avait rencontré la femme en armure.