RP : Emondii d'Ortan

[La Conteuse]

Celui qui tient l'arbalète ne bouge pas pendant que les deux autres se rapprochent.

-Ta bourse.
-Pourquoi il a toutes ces gourdes ?
-On s'en fout on veut sa bourse, tu veux une gourde ?
-Nan c'est bon je veux sa bourse aussi elle doit être bien garnie.

[Mérinid]

"Je sssuis sssurpris que vous sssoyez toujours en vie. Ssse n'est pas un territoire très hossspitalier. Enfin..."

Il inspira, porta l'index et le pouce de sa main gauche, formant un cercle, à sa bouche et souffla au travers. Il infusa sa magie dans l'air expiré, pour l'embraser en un puissant souffle de feu, à l'image d'un dragon ou d'un quasi.

[60pms]

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[La Conteuse]

Le souffle s'étendit en cône au sol au dessus et de droite à gauche il engloba les trois malfrats.

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sous 58

[Mérinid]

Il cessa de souffler lorsqu'il eût vidé ses poumons. Reprenant sa respiration, il toussota et attendit que son champ de vision soit un peu plus clair pour constater les dégâts. Il agita doucement une main pour s'éventer.

"Beuh...Sssa laissse un goût bizarre sssur la langue. Pauvre gus. M'enfin je me demande comment ils ont réusssi à éviter les patrouilles de chevaucheurs. Y'a du laissser allé."

[La Conteuse]

Il ne reste effectivement rien, deux tas de cendres et un reste de corps calciné.

[Mérinid]

Il ne se remit pas en route tout de suite. A la place, il choisit de s'adresser aux esprits des humains, potentiellement encore présents. En même temps, il s'efforçait de les repérer, mais ce n'était pas toujours simple.

"Bon. Maintenant que vous avez conssstaté que je sssuis de taille contre trois persssonnes, je vous propose un marché. J'ai étudié avec le sssorcier d'elwen avant que ssse vieux fou ne périssse. Je peux donc tenter de vous ramener à la vie. Gratuitement. Et vous m'accompagnerez jusssque dans les terres humaines. Je poursssuivrais jusssqu'à Elwen, libre à vous de faire ssse que vous voulez. Je n'ai que quelques condisssions à vous imposer en retour. D'abord je veux des excuses pour votre comportement. Ensssuite, évidemment, évitons de résssidiver ssse petit...Insssident. Je veux bien donner une ssseconde chanssse, mais pas de troisième.
Sssi sssa vous convient, vous n'avez qu'à décrire des sssercles autour de vos ressstes."

[La Conteuse]

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un jet sous int. pour voir si tu les perçois.

[Mérinid]

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[La Conteuse]

Une présence tourne autour des ossements, il n'y a plus rien d'autre autour des cendres, c'est comme si les autres avaient été volatilisés en même temps que leur corps. La route est silencieuse à part de temps à autre un bruit de bulle qui éclate dans le marais d'un côté ou de l'autre. Au travers des branches des arbres la lumière se fraie un chemin difficilement et l'air est froid et humide.

[Mérinid]

Un sur trois, c'était moins que ce qu'il aurait préféré, mais mieux que la pire éventualité. Enfin...Si cette présence était bien celle appartenant aux ossements. Il y avait bon nombre d'âmes errantes dans les marais. Toutes ne méritaient pas d'avoir une nouvelle vie. Très personnellement, le demi-naga se fichait bien de qui exactement allait avoir sa chance de revenir.
Faisant fi de la gadoue, il s'agenouilla auprès des ossements et entreprit de restaurer le cadavre, pour au moins le rendre vivable. Mais il ne le recréa pas à l'identique. Il se permit de gratifier ce corps de quelques améliorations. Les humains ayant la vie courte, il opta pour un corps jeune, l'entrée à l'âge adulte. Glabre, cela allait de soi. Il n'effaça pas entièrement l'identité du corps mais affina tout de même les traits. Les faire moins grossiers qu'ils n'étaient, mais en restant dans les possibilités des humains.
Bien qu'il eût la force pour faire cela vite, il choisit de travailler avec patience, méticuleusement et lentement, pour économiser au maximum son énergie. Autant que l'état de l'esprit le permettait. Si celui ci s'affaiblissait, l'hybride accélérerait la cadence.

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