[RP] Des routes et déroutes

[Mérinid]

L'arme l'ayant une nouvelle fois manqué, il se remit sur ses pieds en quatrième vitesse sans regarder son adversaire, brandissant son morceau de bois pointu. Il n'avait rien d'un guerrier, il ne se le cachait pas. Il savait qu'il avait utilisé tout son pouvoir aussi.

[La Conteuse]

L'homme s'effondra. Le marchand avait rangé sa bourse et il tremblait légèrement, il sentait la peur à plein nez. Sur la route il restait deux cadavre dont un frais et un carbonisé qui n'avait par chance pas mis le feu à la forêt.

[Mérinid]

Il rangea son arme dans son manteau en respirant rapidement et retourna auprès du marchand.

"Remettons nous en route...En essspérant qu'il n'y en ai pas d'autres..."

[La Conteuse]

Oui... Oui... Vous avez raison... Sino lança son cheval au trot, c'était le plus rapide qu'il pouvait dans ce contexte, la vitesse plutôt modérée à très modérée de l'appareil pouvait être risible, ils sortirent des bois lentement, secoués par les chaos de la route et se trouvèrent bientôt en zone découverte, les champs rasés de prêt n'avait pas encore été retournés. Sino ne prononça pas une parole, même quand le cheval ralentit son rythme pour reprendre une allure de croisière de la bonne bourrique.
Il voyait encore et encore ce qui était arrivé.

[Mérinid]

Il garda aussi le silence. Tuer les hommes ne lui posait aucun soucis de conscience, il s'en fichait. En fait, il était même plutôt fier de faire ses armes. Son baptême du feu, en quelque sorte. Mais il n'avait plus rien si quelque chose d'autre arrivait. Il marchait donc, à coté du chariot, à l'opposé de Sino.

[La Conteuse]

Ils arrivaient en vue de Sénarpont quand Sino reprit la parole.

Vous travaillez pour les gens du spectacle ?

[Mérinid]

"Ssseulement pour un temps, je remplis le même rôle que le sssorcier d'Elwen auprès de la guilde. Je sssuis son apprenti, et sss'est là ma misssion, pour le moment."

Taciturne de caractère, la réponse donnée, il s'était à nouveau murer dans le silence. Jusqu'à ce qu'une autre question lui soit posé ou qu'il doivent parler pour une raison ou une autre.

[La Conteuse]

A Sénarpont le marchand paya le passage pour lui et pour Mérinid. Puis il s'arrêta dans la rue basse en dehors de la ville, là où tous les marchands nains avaient leurs boutiques de forge.

[Mérinid]

Il s'arrêta avec.

"C'est isssi que l'escorte prend fin ?"

Juste pour savoir si c'était le moment de réclamer son or, bien mérité selon lui.

[La Conteuse]

Oui sire sorcier. Voici une somme pour votre peine. Il tend une bourse.