À la rescousse de Thinthénalion

[La Conteuse]

Le professeur prononça une phrase qu'il ne compris pas et le sifflement de rage qui suivi permis au soldat de comprend que son petit protégé venait de perdre la parole. Une seconde phrase du professeur.

Je te reprendrais ce don si tu ne coopères pas avec les autres. Maintenant, toi la jeune elfe aux yeux de magna, tue votre création et vous utiliserez cet amas de cellules pour créer un arbre.

Je vous laisse quelques heures.

La voix suivante attendit le départ du professeur pour se faire entendre

Je ne veux pas tuer, mais je propose que nous transformions la chose en arbre sans passer par un assassinat.
Tu n'asssssassssine rien, ça n’est pas vraiment quelqu’un.
Pour moi si ça vit et nous savons que ça vit, c’est déjà quelqu’un.
Sssssi ça t’amuse, je sssuisd’accord pourvu qu’on en finissssse.

Le silence et des bruits étranges succèdent à la conversation.

[Madrax]

La tête confortablement posée sur ses avant bras eux-même reposant sur sa branche, il écoute cette nouvelle problématique. La jeune elfe ne souhaite pas "tuer" leur chose, "typique" se dit le soldat. Il penche en faveur de l'opinion du petit naga. Lui-même a déjà dispensé la mort et le refera à l'avenir, et ça lui est plus ou moins égal. La mort fait partie intégrante de l'existence de chacun. Pour certains, il est simplement temps de la rencontrer, pour d'autres, c'est pas de chance, voir même une série de mauvaises décisions.

Il apprécie de voir son protégé se montrer conciliant, c'est la meilleure attitude. Il ne se freine pas, ne freine pas ses "camarades" et se rapproche plus vite du moment du départ.

Ce qui lui fait penser qu'il devra s'éclipser lui aussi.

[La Conteuse]

[Pour le moment les dés sont avec toi]

Personne ne l’a entendu, les enfants se charge chacun de modifier un aspect de la créature et Madrax entend jusqu’à son perchoir les os craquer les chaires s’étirer et les tendons se modifier, si la créature a des nerfs elle doit souffrir le martyre. Puis les chaires les os et le sang se transforment en bois et l’arbuste grandis de manière accéléré.

Quand le professeur revient, elle leur demande de recommencer, elle trouve l’arbre trop fragile, sa base trop fine. La langue du jeune naga claque mais il ne dit rien de plus, le professeur s’en va de nouveau.

[Madrax]

Même s'il serait bien resté plus longtemps, il sait que c'est imprudent. Il a pût observer un peu de quoi il retournait et il est rassuré pour le moment sur le devenir des enfants. Estimant qu'il était bien plus que temps de rentrer à son arbre-maison, il effectue un demi-tour et entreprend de retracer son chemin en sens inverse. Sans hâte, sans précipitation, mais prudemment.

[La Conteuse]

[hrp on va voir si mes dès continue de soutenir ton action... 73... 75]

Une des branches qu’il quitte craque sans se briser, en dessous de lui par chance personne ne passait et personne ne semble l’avoir entendu. Il peut donc rejoindre le cercle plus agité de l’extérieur, celui qui est autorisé là où les arbres offrent une couronne moins fournie.

[Madrax]

C'est donc jusqu'au cercle exterieur qu'il progresse et c'est uniquement parvenu dans cette section de la ville foret qu'il redescendra au sol. Après quoi il regagnera sagement le logement qui leur a été attribué, afin d'attendre le retour de ses protégés. Il regardera aussi si le type de cette nuit est toujours dehors

[La Conteuse]

Personne ne l’ayant interpellé il parvient à l’arbre habitation, il y a un nouvel elfe accroché au tronc. Devant la porte un panier avec des fruits.

[Madrax]

Il s'arrête au niveau du panier et plonge la main dedans, pour en tirer un fruit. Une pomme par exemple. Après quoi il lève les yeux vers l'elfe et, sans rien dire, commence à grignoter sa nourriture. Et il reste là, de longues minutes, peut-être même une ou deux heures, à manger. Pratiquement tout le panier, car son estomac est à la mesure de sa taille. L'avantage, c'est qu'avec une grande quantité de nourriture, il pourra jeûner pendant plusieurs jours sans subir la faim.

[La Conteuse]

l’elfe se déplace plusieurs fois réparant les failles qui se créent. À la mi-journée il laisse sa place à un autre, l’elfe qui s’en va semble épuisé, son regard est vide.
Les fruits sont de très bonne qualité, un écureuil vient même tout près pour voir ce que le guerrier mange.

[Madrax]

Il baisse le regard sur l'écureuil. En voila une proie facile. Pas farouche, curieux...Il pourra facilement l'appâter, se saisir de lui, écraser son corps chétif et l'avaler tout rond. La digestion durerait un moment...
C'est avec un soupir résolu qu'il remonte son regard sur le nouvel elfe, en laissant l'animal en paix.

"Pourquoi vous ne laisssez jussste pas sssa mourir et en recréer ? Un arbre sssa poussse. En plusss, vous ne reculez que l'inévitable. Toute chose finit par mourir."