À la rescousse de Thinthénalion

[La Conteuse]

Les enfants sont partis dans le bruit étouffé d’une ville singulière Madrax se retrouve libre.

[La Conteuse]

La rue par la fenêtre est un chemin de terre sans pavé, à travers les frondaisons Madrax peut voir le fleuve. "La frontière" verte de la ville est épaisse il n’entend pas le fleuve. La foule est constituée de personnes de toures races surtout portant des vêtements pratiques de voyage de couleur terre ou verte, de temps en temps des elfes vêtus de robes sables renseignent les visiteurs, les marchands peu nombreux portent des lourds sacs ou trainent des carrioles à bras. Il n’y a pas de chevaux, pas de boeufs, pas de félis non plus et Madrax ne voit pas non plus de gurauk ni de démons. Il y a une bonne proportion d’orcs d’elfes d’humains et de nains.

[Madrax]

Il observe un long moment la direction par où les enfants sont partis, et plusieurs fois il goûte l'air. Même, il commence à suivre la trace, sans empressement. Il note dans quelle direction ils se dirigent, le coeur de la ville ou plutôt l'inverse ? Quelle densité de population par ici, quelles ethnies. Ce que ressentent toutes ces personnes, les activités qu'elles pratiquent...

[La Conteuse]

La trace va vers l’intérieur du bourg, la partie où il se trouve comporte des boutiques, des elfes y vendent des plantes des herbes des préparations des vêtements en suivant la trace il parvient dans un quartier de résidence, il y a moins de monde et uniquement des elfes. Si jusque là l’ambiance était sereine plus Madrax avance et plus l’air est empreint d’inquiétude et de méfiance envers lui.

[Madrax]

Il jette des petits coups d'oeil aux marchandises des boutiques chaque fois qu'il en dépasse une. Plus loin, dans les quartiers résidentiels, il ralentit l'allure et goûte régulièrement l'air. Il poursuit néanmoins, puisque personne ne l'arrête.

[La Conteuse]

Les boutiques se trouvent au bas des arbres elles sont bien garnies. Alors qu’il n’est pas arrivé au centre, il se trouve devant une garde qui lui demande de rebrousser chemin.

Ici seules les prêtresses peuvent passer. Qu’êtes vous venu faire ici ? Avez vous besoin d’aide ?

[Madrax]

Il se redresse, assez haut pour dominer en hauteur l'elfe, et l'observe longuement. Il se demande en fait si elle passerait entièrement dans son estomac. Probablement.
Finalement, il effectue un demi-tour et revient au niveau de la boutique la plus proche. Il observe les marchandises. Il ne recherche rien de particulier car il n'a besoin de rien. Les vêtements sont superflus, il est déjà armé et il doute de trouver les ornements qui sied à son espèce par ici. Non pas qu'il soit assez vain pour s'orner à son jeune âge. Un bracelet ou un brassard en métal peut-être, mais rien de trop tape à l'oeil.

Régulièrement, il lorgne toujours vers la direction prise par les enfants et la prêtresse. En passant par les branches d'arbres peut-être ?

[La Conteuse]

La journée s’écoule trop lentement le midi arrive sans aucun signe des enfants, puis le soir tombe et personne ne revient.

[Madrax]

Il ne s'inquiète pas "trop". Techniquement, la prêtresse lui a bel et bien dit qu'ils ne seraient de retour que le lendemain. Se rappelant l'état de leur arbre-maison durant la nuit, il décide d'observer un peu plus les immenses végétaux, à la recherche d'autres signes similaires, qui indiqueraient un déclin bel et bien en cours de la ville. Déclin que les prêtresses tenteraient d'arrêter avec l'aide des enfants.

En même temps, il essaie de repérer des branches susceptibles de supporter son poids pour qu'il tente de s'infiltrer plus loin, dans la section interdite d'accès.

[Madrax]

https://prnt.sc/J-b_I5vusNmb