[RP] L'étrange cheptel

[La Conteuse]

Loric aussi se taisait, son cou rentrait un peu entre ses épaules comme pour porter un poids ou se préserver d'hypothétiques morsures, pourtant il portait un gorgeret, la posture était inconsciente. Le soleil avait disparu et ils se tenaient tous les deux au milieu de la rue, les portes s'étaient fermées ainsi que les volets et la vie avait déserté la rue.

[Mérinid]

Il attira son compagnon pour qu'ils aient le dos à un mur, contre une maison. Ainsi, ils pouvaient surveiller d'un coté et de l'autre de la rue sans être exposé. Il tira sa dague de sous son manteau, par mesure de précaution. Il était très mauvais avec mais l'utiliser pour frapper n'était pas sa seule fonction.
Il se forçait à respirer calmement et scrutait les ténèbres éclaircies par la première lune. Un vampire ne manquait jamais de parader devant sa future victime, du moins la majorité d'entre eux. C'était un autre atout dont il pourrait tirer parti.

[La Conteuse]

La nuit s'épaissie bientôt Loric se mit à porter son poids d'une jambe sur l'autre. Deux lunes défilèrent sans que rien ne se produise, puis une lumière apparue à un bout de la rue, elle provenait d'une auberge dont sorti un elfe, il portait une torche et avança jusqu'au milieu de la rue où il se tint parfaitement immobile. Loric ne bougeait plus.

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[Mérinid]

Il tapota le bras de Loric et lui désigna d'un geste du menton l'elfe qui sortait avec sa torche. Au cas où l'humain serait aveugle. Il resta cependant où il était, pour voir ce qu'il allait faire ensuite. Sortir en pleine nuit n'était après tout pas interdit. Inconscient pour une vaste majorité de la population, peut-être. Mais pour quelques raretés, elle ne recelait que peu de risques.

[La Conteuse]

L'elfe était parfaitement immobile, plus loin d'une autre auberge sortie une jeune elfe aussi peu vêtue que le premier et tenant ne torche. Les deux se mirent en route vers une ruelle leur pas était lent, presque hésitant.

[Mérinid]

Ça ne ressemble pas à la démarche de quelqu'un de pleinement conscient ou en possession de ses moyens. Et la tenue n'est pas franchement adaptée à une balade nocturne...

Il estima visuellement la distance qui les séparait d'eux. A leur allure, il avait peut-être le temps de procéder à quelques analyses. Quel dommage que leurs yeux ne soient pas encore tout à fait visibles. La première chose à faire était de vérifier qu'ils n'étaient pas sous une emprise. Un sortilège, même de charme, devait laisser des traces.

[détection de la magie]

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[La Conteuse]

Il y a bien des traces de magie. Les deux elfes disparaissent dans la ruelle Loric attend les ordres du sorcier.

Les lumières dansent sur les murs puis s'éteignent.

[Mérinid]

En chuchotant, il quitta son mur pour se faufiler vers la ruelle dans laquelle les deux elfes s'étaient engagés.

"Je sssens de la magie venant d'eux. Ils sssont peut-être sous l'influenssse d'un charme. On devrait les suivre. D'après leur tenue, ils sssemblaient plus près à dormir qu'à ssse balader. Avec un peu de chanssse, ils vont nous conduire tout droit à notre objectif. Et on trouvera peut-être les autres disssparus. Ou ssse qu'il en ressste."

Avant de s'engager dans la ruelle, quelques pas en arrière du halo lumineux des torches, pour rester au plus dans l'ombre, il passa juste son visage pour jeter un coup d'oeil dedans, voir où se dirigent les elfes, si quelqu'un les y attend déjà.

[La Conteuse]

Il n'y a plus rien dans la ruelle, quatre portes de maisons donnent dans la ruelle, une des demeure attire l’œil du sorcier parce qu'il y a de la lumière qui filtre par le bas de la porte, avant de s'éteindre.

"Qu'est-ce que c'est que ce micmac ? ..." Chuchote Loric.

[Mérinid]

Il lui indiqua du doigt la porte derrière laquelle la lumière venait juste de s'éteindre. Il s'en approcha et colla son oreille contre le battant, en espérant entendre quelque chose. Sa main se posa doucement sur la poignée et il entreprit d'ouvrir très délicatement la porte. Elle n'avait pas fait de bruit notable quand les elfes étaient entrés, avec un peu de chance, elle n'en fera pas cette fois non plus.

[jet de discrétion, dans le doute]

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