[RP] Des brigands bien solides

[Perceval]

On essaye de survivre...C'est déjà pas mal.

[Daemon]

"Moui, j'imagine."

Il s'allongea sur la paillasse et ferma les yeux, croisant les bras sous sa tête. Une petite sieste, ou une longue d'ailleurs, ne lui ferait pas de mal.

[Perceval]

Le temps s'écoule, la marche fut longue et ton corps fatigué s'adonne aux joies d'un sommeil profond et réparateur. Tu es réveillé par du bruit

[Daemon]

Il ouvrit les yeux et se redressa sur sa paillasse.

"Qu'est-ce qu'il se passe ?"

Il se releva et réajusta sa tenue avant d'aller enquêter sur les bruits. Des voix ?

[Perceval]

Alors que tu te réveilles tu vois un homme en train de brutaliser la jeune fille, il la tient par le bras et le lui tord, tandis que ses parents pleurent et supplient, et que deux autres guerriers, l'arme à la main tiennent les parents à distance en rigolant et en encourageant leur camarade

Vous avez pas assez à nous donner cette fois, alors on va se servir en nature haha!

[Daemon]

"Oh...je vois. Vous auriez dû me réveiller plus tôt..."

Il soupira lentement et visualisa les deux guerriers armés dans son esprit, leur tête fermement tenue par deux mains invisibles chacune, qui imposait soudainement à leur cou une torsion des plus brutales et sèches.

70 pms chacun

[dice]0[/dice]/83 (pour la marge de réussite et déterminer le seuil d'atténuation des dégâts du sort)

[Perceval]

Un bruit sec se fait entendre, des os craquent, un rire s'étrangle, et sur la terre battue du sol s'étendent désormais les cadavres sans vie. Ils riaient l'instant d'avant les voici silencieux à jamais, deux corps inertes, au cou tordu d'où sortent les os brisés, fracassés. Ils reposent sur la terre avant de reposer en elle. Tandis que se joue cette action, celui qui tenait la fillette ne semble guère comprendre ce qui se passe, il ne songe plus qu'à sa vie et, lachant l'innocente gamine il se précipite sur la porte laissée ouverte pour courir, courir avec la mort aux trousses, courir perclu de frousse, courir pour ne pas mourir.

[Daemon]

"Eh bien...A croire qu'il a vu une incarnation de la peur."

Il prit le temps de fouiller les poches des deux cadavres puis les traîna hors de la cabane, pour ne pas indisposer plus longtemps la famille de pauvres.

[Perceval]

Dans les poches des cadavres, des lettres, envoyées au front Azurien. Tu constates qu'ils étaient effectivement bien équipés, leurs épées longues sont bien affutées et tranchantes

Quant à la famille elle est partagée entre la joie, et l'inquiétude, ils craignent des représailles.

[Daemon]

Il ne poursuivit pas le fuyard, préférant retourner s'asseoir sur sa paillasse pour lire les lettres.

"S'il retourne auprès des autres, il va leur dire de venir par ici. C'est pour ça que je ne vais pas bouger, pour le moment. Quelqu'un peut jeter un coup d'oeil sur la route de temps en temps ? Histoire que je ne sois pas pris au dépourvu une fois de plus...Voyons voyons, qu'est-ce que ça dit..."

Il déplia un bout de papier et lut.