[RP] La Fortune des Guerriers et Mercenaires

[La Conteuse]

L'aubergiste qui descend les bancs de la table après avoir lavé le sol qui est encore humide, ne lui demande rien, il se contente de lui amené une assiette de céréales dans du lait qui sent la bergerie et qui est encore tiède.

[Madrax]

Il devore le repas avec un appetit certain. C'est qu'il doit faire le plein de nourriture pour tenir jusqu'a la mi-journée.il laisse encore deux pièces sur la table avant de s'éclipser et se remettre en route. Il va rebrousser chemin jusqu'a la route principale et reprendre vers le nord a partir de la.

[La Conteuse]

LA route est longue, il chemine toute la journée, de temps en temps des cris d'animaux traversent les chants des oiseaux, il parvient au soir à un bourg un peu conséquent, peuplé d'humains d'elfes et de gurauks, les maisons sont de pierres et de chaume, dans la rue principale les demeures sont cossues de chaque côté de la route, elles ne ressemblent pas à des demeures de bûcherons, il y a quatre commerces et deux auberges qui se font face. les commerces vendent des tissus, de la viande, des bijoux de coquillages et des objets en bois; meubles, assiettes etc..

[Madrax]

Il s'arrête à nouveau. Celui lui permet en même temps de planifier un peu plus son voyage, notamment la partie "retour". Il sait ainsi qu'il lui faudrait un minimum de trois jours pour revenir de la tour. Minimum. Et ce n'est qu'une estimation vague.

Bien que la journée soit déjà quasiment terminé, il prend le temps de s'intéresser aux commerces. Surtout parce qu'il ne le fera pas le lendemain. Pas le temps. Les commerces de tissus et de viande notamment l'intéressent. Les coquillages moins et les objets en bois pas du tout. Il n'a pas encore de demeure à meubler.
Peut-être pourrait-il s'encombrer d'un bout d'un vêtement ou deux supplémentaire, au cas où les températures plus loin ne soient pas aussi chaleureuses qu'au sein du royaume. Une couverture par exemple.

[La Conteuse]

Il y a de beaux tissus soyeux, d'autres plus lourds brocardés, d'autres sont cirés, au fond de la boutique un elfe taille une pièce de tissu, il est entouré de vêtements sur des portants. Voyant Madrax approcher il écarquille les yeux de surprise et se reprend rapidement.

Bonjour à vous étranger, que recherchez vous ? Un habit pour vous embellir ou un habit pour l'utilité de tous les jours ? Je suis Holuma, le tisserand.

[Madrax]

"Bonjour Holuma le tisssserand. Ni l'un ni l'autre. Je me rends plus au nord et je pourrais avoir besoin d'une couverture ou de quelque chose pour me tenir chaud. Mon peuple ne ssssupporte pas très bien le froid et je pourrais en avoir pour un long moment." Il darde la langue et avance doucement dans la boutique, pointant son regard sur diverses pièces de tissus. Il fait attention à ne rien bousculer.

[La Conteuse]

Si vous n'êtes pas trop pressé, je pourrais vous créer un manteau avec de la fourrure dedans, ou une double couche de tissu, vous pourriez porter votre ceinture par dessus. Madrax voit qu'Holuma le regarde l'air songeur, il a l'impression d'être "mesuré" et c'est peut-être bien ce que fait le tisserand. Si vous êtes pressé, j'ai des capes en toile cirée qui vous empêcheront d'être mouillé, mais je n'ai jamais entendu dire que les brumes mouillent, par contre elles sont froides et dangereuses. Rares sont les aventuriers qui en reviennent.

[Madrax]

"J'ai un mois. Non. Vingt sssept jours. Avec la fourrure ou la double couche, sssa ira. Normalement je ne devrais pas trop m'exsssposer à la pluie." Il ramène sa queue à lui pour ne pas prendre trop d'espace. Et aussi pour en profiter pour dominer le marchand en hauteur.
On ne perd rien à essayer d'être plus imposant, beaucoup de serpents font ça après tout.

[La Conteuse]

Il prend un bâton rectangulaire et fin et l'approche verticalement de Madrax, sans agressivité.

Voulez vous une pièce qui couvre toute votre longueur ? Ou votre .... Heu... Votre buste ?

[Madrax]

"Entre les deux." Il s'aplatit en position de sommeil, enroulé. Dans la mesure où la surface dégagée du magasin le lui permet. Le bâton ne l'a pas inquiété un instant et il ne l'a pas même envisagé comme une menace. "Voila, un peu plussss que sssa."