RP : Les Origines d'Eissax

[La Conteuse]

L'humain est reconnaissant, son corps et celui du naga atteignent la même chaleur, ses yeux reflètent une semi-conscience, il est rêveur, indolent.

[Madrax]

"J'ai une idée pour te garder au chaud. On va remonter à la sssurfassse et on va ramassser du bois sssec. On l'allumera isssi." Il se détache de l'homme et, gardant sa main dans la sienne, le guide. Il ne le tire pas vraiment, il ne le pousse pas non plus. Il le guide. L'autre n'opposera probablement pas de résistance.

Un bol d'air frais devrait le sortir un peu de sa léthargie et laisser la place au naga de recommencer à l'embrumer, peut-être même encore un peu plus.

[La Conteuse]

L'humain suit. A la surface il revient à la réalité.

Qu'est-ce que vous m'avez fait ? Pourquoi vous faites ça ? Il ne fuit pas et paraît pas aussi effrayé qu'il l'était quelques heures plus tôt. Trouver de quoi faire un foyer est simple et rapide. tout comme revenir dans la salle basse. Mais allumer le feu est plus délicat, Madrax finit par y parvenir.

[Madrax]

Il ne répond pas tout de suite. Seulement alors qu'ils ramassent le bois daigne-t-il satisfaire la curiosité de son prisonnier.

"Pour te calmer. Pour te montrer. Comment te sssentais-tu ? Que désirais-tu à ssse moment ? Bien et que sssa dure n'est-ssse pas ? Je peux te donner sssa. Tu peux vivre la félisssité sssi tu me sssers bien."

Le feu allumé il s'installe aussi confortablement que possible près de celui ci et intime à l'humain de faire de même.

[La Conteuse]

Une fois réchauffé l'humain s'endort. Le feu réchauffe bien les lieux et s'éteint de lui même. L'humain dort quatre heures si Madrax ne le réveille pas.

[Madrax]

Il ne le reveille pas. Quatre heures de sommeil cela lui parait bien. Lui meme s'octroie un peu de repos, dans la meme lignée que l'humain. Au réveil, si celui ci est encore présent, le naga ira s'offrir un petit bain dans le lac. Au final, il avait prévu d'avaler le cadavre du noyé mais il est un peu réticent. Beaucoup d'eau et il n'est de première fraîcheur.

[La Conteuse]

Le corps commence même à sentir. L'humain est toujours là il se comporte un peu comme un enfant qui attend de voir ce qu'il va arriver. L'eau du lac est fraîche et le débarasse du reste des odeurs qui ce sont fixées sur lui, de fumée, de peur et de ses propres phéromones dégradés.

[Madrax]

Une fois propre et neutre à nouveau, il ressort de l'eau et commence à expliquer le programme de la journée à son prisonnier. "Le conduit sous l'eau débouche sssur autre chose plus loin. Il faudra que je continue par là. D'abord on va manger un morssseau heureusement que j'ai pris des vivres, ensssuite on va évacuer le cadavre bouffie avant qu'il n'empessste tous les conduits. Pendant qu'on sssera dehors, on en profitera pour ramener du bois pour toi. Tu prendras un bain pendant que j'allume le feu."

Son programme n'étant pas ouvert à la discussion, il revient à l'emplacement de leur bivouac et partage ses rations avec l'humain. Et ne les donnera que si l'individu se fend d'un "Merci Maître", ou similaire.

[La Conteuse]

Il ne se préoccupe pas de la nourriture, il fixe le lac.

[Madrax]

Il s'arrête de manger pour observer le comportement de l'humain. Après un moment, il demande : "Qu'est-ssse qui ne va pas ?"