Elwen est un jeu de rôle dans un univers médiéval fantastique

Les mains sur les hanches, il observe la pièce de bois installée là par les bûcherons et gurauks. Théâtralement, il pose la main sur l'épaule d'un individu lambda, un humain, l'arrêtant net dans ce qu'il fait grâce à une prise ferme mais non douloureuse, et soupire à son attention :

"J'ai beau fréquenter cette ville depuis des années, je n'arrive jamais à deviner le sens des fêtes qui s'y déroulent. Celle-ci met quoi à l'honneur ?"

L’humain interpellé lui répond aimablement. C’est un jeune avec des yeux heureux .

C’est la fête de la virilité ! De la fertilité ! Plus généralement des jeunes gens.

"Oh, ça c'est une fête comme je les aime. Il faudra que je m'en souvienne de celle là..." Il relâche l'humain. "Merci poussin, amuse toi bien."

Il considère un instant la possibilité de reteindre son pantalon en blanc pour suivre la tendance, mais y renonce. Ce n'est pas important à ses yeux. Pas autant que le noir et le rouge, en tout cas.
Il va s'installer en terrasse à l'un des établissements du coin, pour avoir une vue dégagée sur la place, et pourquoi pas voir si une âme quelconque le rejoint pour tenter sa chance auprès du Prince.

Deux jeunes filles viennent demander au Prince s’il veut de la companie, elles ont les cheveux libres et une couronne de fleurs sur la tête, no loin un groupe de jeunes gens attendent semble t il la réponse, ils sont quatre, deux mâles avec des couronnes de fleurs et deux mâles qui portent à leurs ceintures des tiges recouvertes de rubans et terminées par des crochets et des plumes le tout en couleurs pastelles.

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Non loin de Niazek une dame vêtue légèrement mais avec les cheveux attachés et colorés de jaune doré rose bleu tendre et parme lui répond en se rapprochant d’elle.

Décrocher les glands avec les rubans c’est à la fin de la fête, quand tous les jeunes seront en bonne compagnies et quand les rubans seront tressés. Vous allez voir ça va être somptueux et tellement joyeux, chaque année je viens de Drendar pour y assister.

Il adresse un sourire éclatant aux jeunes filles."Certainement." Il se relève prestement et vient leur tirer une chaise à chacune pour qu'elle y prenne place. Il profite d'être debout pour en ramener quelques unes, quatre précisément, de plus autour de sa table et, d'un geste du doigt, invite le groupe d'observateurs à se joindre également.

A peine rassis, il s'incruste dans les esprits, sautant de celui d'une des filles à l'autre, puis aux mâles s'ils viennent, avide de connaître leurs désirs et pensées.

A la fin ? j'ai vaguement compris de quoi il en retourne mais comment se déroule la fête ? Je ne suis pas d'ici.

Elle jauge l'air de rien son interlocutrice (son âge, sa race à quoi elle ressemble exactement), il parait qu'a Drendar il n'y a que des vampires ou presque.

Tout le groupe arrive joyeusement, ils sont tous émoustillés et très dynamiques, la jeunesse dans toute sa force de vie. Les mâles avec couronnes espèrent être attrapés par des mâles, les crocheteurs espèrent pour deux d’entre eux une de leurs compagnes, tous se connaissent très bien. Et l’un des mâles sait qui es Daemon qui les a invité à sa table et en est très impressionné.

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L’interlocutrice de Niazek est une humaine d’une trentaine d’années, sa robe est de couleur beige dans un tissu léger de coton qui lui descend à mi cuisses sous laquelle elle porte un pantalon large resserré aux chevilles et une paire de sandales, elle doit-être châtain clair sous sa teinture car ses sourcils ne sont pas colorés et sont de cette teinte. Elle a au poignet droit un petit sac en forme de bourse lui aussi en tissu de coton ou de lin. Sur son poignet gauche une chaînette qui descend sur son annulaire. Ses cheveux sont retenus par une barrette en demie queue basse. Le reste est libre sur son dos et cascade jusqu’à ses hanches qu’elle a larges. Elle n’est ni mince ni ronde. De taille moyenne pour une humaine, soit une tête de moins que Niazek et elle a une voix douce et chaude.

Des chants vont être entonnés quand le soleil sera couchant et que l’ombre des montagnes touchera la porte de la ville alors tous ceux qui portent des couronnes prendront un ruban et pendant qu’une partie tournera vers la droite l’autre ira vers la gauche les uns croisant les autres, les chanteurs sont ceux qui tiennent des crochets, quand les rubans seront complètement tissés autour du mat, les couronnés partiront en courant poursuivis par les crocheteurs, ces derniers devront attraper la couronne de l’élu de leur coeur. Quand toutes les couronnes sont tombées les unis se tenant par les couronnes reviennent et à ce moment là ceux qui reviennent bredouille peuvent tenter de décrocher un gland puis la couronne en haut du mat. Alors les rubans tombent et le mat est abattu.