Elwen est un jeu de rôle dans un univers médiéval fantastique

La réponse l'arrête, il fixe le Prince.

Comment ça vous savez ? Il se met sur la pointe des pieds et avance le haut du corps. Vous avez lu dans mon esprit?

"Bien sur. Il faudra vous y habituer, je fais ça tout le temps. C'est utile pour garder l'ordre et la stabilité. La plupart du temps je me contente des pensées du moment, mais parfois je vais un peu plus loin, jusqu'aux souvenirs, aux passions, aux désirs, aux peurs, tout ce qui fait de la personne...celle qu'elle est."

Un des secret de la stabilité de votre domaine, les Raukarthiens le savent ? * J'aimerais tellement connaître tous les secrets ! Mince, il m'écoute encore si ça se trouve... J'ai rien dit de problématique de toutes façons... Si ? * Excusez moi, c'est difficile de surveiller ses pensées. Fait-il en se recoiffant. Les deux sont arrivés à une maison au bord de la route, il semble y avoir des gens à l'intérieur et trois chevaux traînent dans un champ derrière. La civilisation, alors Prince, entrons nous ?

"Bien sur qu'ils savent que je peux connaître la moindre de leurs pensées. Ca ne les empêche pas d'essayer de mentir pareillement. Mais dans les faits, la lecture de l'esprit n'est qu'un outil utile pour régler les problèmes à petite échelle. La principale source de stabilité, par rapport aux règnes des princes me précédant, c'est l'absence d'oppression. Je ne les persécute pas, je ne les extorque pas tant que ce n'est pas nécessaire. Mes décisions administratives sont prises en fonction de leurs besoins et je n'ai pas peur de me frotter à une guilde puissante pour obtenir ce qu'il faut." D'un geste il invite son compagnon de marche à passer devant. Il observe un instant les chevaux en demandant à son cauchemar si l'un d'eux l'intéresse. Peut-être plutôt "une" d'eux.

Le cauchemar jette un coup d’œil furtif et poursuit sa vie en lançant un "occupé" au Prince.
Allatos s'époussette, se redresse accroche le bas de son sac pour qu'il ne ballote pas, puis il franchit la porte en lançant :

Le Män'dù Belle assemblée ! Y a t il moyen de vous divertir et de partager un bon repas et quelques piécettes par ici ? !

Les paysans et voyageurs présents ne sont pas enthousiastes au premier regard, mais le barde ne se démonte pas et continue son entrée en sifflant de belle manière un air entraînant.

L'entrée du Prince provoque une onde de réactions effroi, surprise, curiosité, mélange de tout cela. Le barde en profite :

Mais ils sont vivants ! Enfin ! Saluez le Prince Daemon de Raukarth sa seigneurie vous fait l'honneur d'une visite, lui ferez vous l'affront d'une salle triste et d'une campagne à se pendre ? Non bien sur que non !

Les trois voyageurs sont sur des tables séparées, deux d'entre eux sont impressionnés et saluent de la tête, le troisième replonge la tête dans son plat. Ce sont des humains. Les autres aussi, mais ils mangent tous ensemble, ils se ressemblent beaucoup et leurs vêtements sont semblablement poussiéreux ils ont devant eux une bouillie peu ragoutante. La moitié recommencent à la manger les autres s'interrogent.

Allos fait signe à l'aubergiste qui est arrivé de la cuisine s'essuyant les mains sur un torchon, et se dirige vers les tables des deux voyageurs incertains mais à l'écoute.

Je vois messieurs que l'un et l'autre vous êtes de bonne compagnie, voulez vous savoir d'où nous venons et ce que nous avons vu aujourd'hui à la fête de la capitale ?
L'un puis l'autre bredouille, Allos va d'une table à l'autre en parlant avec de grands gestes. Et il commence à raconter le chemin pour aller jusqu'à la capitale avant que ne commence la fête, puis la tombée de la neige et enfin les attractions, les gens qui jouent et boivent la taverne et les boissons et enfin la bagarre et la rencontre avec le Prince, il dit "Priiiiiiince !" comme on dirait tadaaaa voici le clou de mon spectacle, il n'arrête pas de parler et les voyageurs écoutent, ainsi que les paysans, captivés par le personnage.

"Aw." Il affiche une mine contrite. Pour le moment il passe l'éponge sur la considération que l'homme a de lui. Pour le moment. "Quelle plaie s'est donc abattue sur votre voyage pour vous mettre d'aussi mauvaise humeur ?"