Remakes de poèmes et chansons
Posté : ven. 26 févr. 2021 11:21
En tant que vagabond chanteur, j'aime à reprendre de vieux poèmes connus et à les transformer au gré de mes humeurs et mes inspirations, afin de faire rire le chaland. J'en déposerai ici de temps à autre. Voici pour commencer un remake de Pérette et le pot-au-lait, inspiré par un chienchien foufou nommé Mogwaï, un jeune berger australien à la robe merle bleue...
Mogwaï et le pot-au... euh... le pantalon (fable)
Maîtresse, sur ses fesses, ayant un pantalon
Bien serré sur ses capitons,
Prétendait éprouver mon ardeur juvénile.
Tout de jean vêtue elle allait à grands pas
Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile,
Chaussettes courtes, et souliers plats.
Ma pauvre humaine ainsi troussée
Comptait déjà dans sa pensée
Tout le temps du trajet, pour que son vif-argent,
Son petit merle bleu, soit bien vite épuisé.
La chose allait à bien par son soin diligent.
"Il m'est, disait-elle, facile,
De faire cavaler ce sacré polisson.
Le Mogwaï est un peu débile,
Une heure de balade, j'aurai un paillasson.
Il cessera ainsi de jouer les fripons ;
Car il est aujourd'hui d'humeur peu raisonnable :
Il a déjà niqué deux ou trois pantalons.
Mais ce vieux jean-là me semble indéchirable,
Il peut se croire un loup et jouer de ses crocs
Il ne parviendra pas à lui faire un accroc"".
Maîtresse, là-dessus court aussi, transportée.
Moi, je saute ; ben quoi, si elle court, elle veut jouer !
Je m'accroche et je tire et me v'là tout contrit :
Dans ma gueule, un bout de tissu
Et ma maîtresse qui pousse un cri
Je prends mon air de chien battu
La pauvre, elle se tient le mollet,
C'est des costaudes, mes dents de lait !

Mogwaï et le pot-au... euh... le pantalon (fable)
Maîtresse, sur ses fesses, ayant un pantalon
Bien serré sur ses capitons,
Prétendait éprouver mon ardeur juvénile.
Tout de jean vêtue elle allait à grands pas
Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile,
Chaussettes courtes, et souliers plats.
Ma pauvre humaine ainsi troussée
Comptait déjà dans sa pensée
Tout le temps du trajet, pour que son vif-argent,
Son petit merle bleu, soit bien vite épuisé.
La chose allait à bien par son soin diligent.
"Il m'est, disait-elle, facile,
De faire cavaler ce sacré polisson.
Le Mogwaï est un peu débile,
Une heure de balade, j'aurai un paillasson.
Il cessera ainsi de jouer les fripons ;
Car il est aujourd'hui d'humeur peu raisonnable :
Il a déjà niqué deux ou trois pantalons.
Mais ce vieux jean-là me semble indéchirable,
Il peut se croire un loup et jouer de ses crocs
Il ne parviendra pas à lui faire un accroc"".
Maîtresse, là-dessus court aussi, transportée.
Moi, je saute ; ben quoi, si elle court, elle veut jouer !
Je m'accroche et je tire et me v'là tout contrit :
Dans ma gueule, un bout de tissu
Et ma maîtresse qui pousse un cri
Je prends mon air de chien battu
La pauvre, elle se tient le mollet,
C'est des costaudes, mes dents de lait !
