Elwen est un jeu de rôle dans un univers médiéval fantastique

L'officier regarde Daemon puis Khârn.

Nom et numéro de référence du navire. Je dois faire un état des lieux avant de donner un prix.

Il se pinça l'arête du nez entre le pouce et l'index et exprima un profond soupire.

"Booon...Je reprends une dernière fois. Une dernière. Par sympathie. Navire vierge. Pas de nom, pas de numéro. Il flotte très bien, on en descend. 95 000, c'est mon dernier mot."

Il se pencha vers Khârn :

"S'il redemande encore la même chose, tu peux lui emplâtrer la tête dans son bureau, on va pas perdre plus de temps que nécessaire."

Il déglutit.

Il va falloir que je réfléchisse... Il est envisageable que vous ayez votre somme, mais comprenez que je doive justifier d'une telle sortie financière...

Khârn grince des dents. Il abandonne son air de guerrier arriéré.

Très bien l'humain tu es venu à bout de ma patience !

Tu veux savoir comment justifier cette dépense à tes supérieurs ? Le dragon abat son poing sur le comptoir.

Tu diras que le client exigeait la somme sur-le-champ au risque de t'encastrer la tête dans le bois de ton bureau.
A quoi tiens-tu le plus ? La vie ou la paperasse ?

Il approuva l'intervention du dragon d'un hochement de tête.

"Sinon, ajoutez qu'il y a bien une trentaine si ce n'est plus de pirates qui ont perdu la vie. On a zigouillé deux navires de bandits. Mais on a put en ramener qu'un. Si vos supérieurs ne comprennent pas, insistez bien sur la tête encastrée. Par un dracosire. Qui fait un gros effort de volonté pour ne pas juste aller chercher l'or en éventrant les coffres. M'voyez ?"

Dra. ...dracosire ! Mais mais mais .... Je vais chercher le coffre. Ne me tuez pas!

Et il fait ce qu' il a dit en tremblant. Posé le coffre fait le tour du bureau vers la porte et sort en vous enfermant. Vous l'entendez partir en hurlant que les dragons attaquent le port.

"Ah...Ces humains."

Il ouvrit le coffre et en vérifia le contenu. Il ne faudrait surtout pas que l'homme tente de les arnaquer.

Son poing s'abat sur le comptoir.

Raaaaaaah ! Saloperie d'humain !

Il regarde rapidement le contenu du coffre.

On a l'or, tirons-nous avant qu'il rameute une foule de gardes. Si le compte n'est pas bon, je reviendrai plus tard leur faire payer au centuple.

Pour l'instant il faut partir.

Khârn jette un coup d'œil à la pièce où ils se trouvent. Le fonctionnaire a fermé la porte d'entrée, mais il y a peut-être une autre issue, une arrière boutique ?

S'il se trouve que non, ils devront employer les grands moyens...

"Je te laisse ouvrir la porte."

Il souleva un sac, le soupesa et le fit sauter dans sa main pour entendre le doux son de l'or. Puis, il se rendit à l'autre coffre et en souleva le couvercle, ou tenta.