Re: Sahriel
Posté : jeu. 28 janv. 2016 13:48
La question de la jeune femme est juste, Sahriel en a donc la réponse.
-Tous les représentants d'une race ne sont pas capables de tuer, et tous ne le doivent pas. Certains nourrissent les autres, d'autres les soignent, d'autres, encore, s'assurent que chacun ne manque de rien. Les vêtements, la nourriture, rien ne s'acquiert sans effort. Mais une race pacifique est vouée à l'extinction, car la convoitise est un pêcher qui sied à tous les êtres vivants, et si personne ne protège le fermier, le tisserand ou le forgeron, alors ces derniers meurent et ceux qu'ils protègent meurent également. Cependant, se défendre ne suffit pas, car une guerre défensive ne se gagne pas, elle épuise et mène inexorablement au même résultat que le pacifisme. C'est pour ça que l'humanité a besoin de guerriers capables de prendre des décisions radicales, afin de protéger la pérennité de l'espèce. Car si nous manquions de tels êtres, les autres races, elles, ne se priveraient pas pour nous l'imposer.
L'Inquisiteur parle d'un ton neutre, assez bas pour ne pas couvrir les sons ambiants, assez fort pour qu'on ne croi pas qu'il complote. Il est fier de ses dogmes et les assume pleinement, le démon, quant à lui, se repaît de cette animosité vengeresse envers des peuples entiers.
-Des banquiers gobelins ? Le chauve crache presque ce dernier mot, une pause, il reprend. J'imagine que si des nains vivent par ici, ils n'en sont pas ravis... Quant à ces fauteurs de trouble, sache que là d'où je viens, les raids de gobelins ne sont pas rares. Ils se déplacent en bandes et saccagent tout ce qui vit, tuent, pillent, brûlent, collectionnent, sans même savoir ce qui sert à quoi. Ils portent nos bols comme chapeaux, pissent dans nos bottes et égorgent nos animaux non pour les manger, mais simplement par plaisir de les laisser pourrir parmi les ruines de leurs saccages. Est-ce une coïncidence si ces créatures, d'une contrée à l'autre, agissent majoritairement de la même sorte ?
Sahriel presse l'avantage, il s'est rendu compte du ton de voix de son interlocutrice, il ne s'attend pas à ce qu'elle approuve de but en blanc, peut-être s'énervera-t-elle, mais au moins elle aura eu son point de vue, et peut-être y réfléchira-t-elle de son côté lorsque leurs chemins se sépareront. Le possédé lance un regard circulaire, la profusion de races différentes lui donne la nausée, mais il n'en montre rien. Il tente de repérer un bâtiment qui aurait de près ou de loin une architecture martiale.
-Tous les représentants d'une race ne sont pas capables de tuer, et tous ne le doivent pas. Certains nourrissent les autres, d'autres les soignent, d'autres, encore, s'assurent que chacun ne manque de rien. Les vêtements, la nourriture, rien ne s'acquiert sans effort. Mais une race pacifique est vouée à l'extinction, car la convoitise est un pêcher qui sied à tous les êtres vivants, et si personne ne protège le fermier, le tisserand ou le forgeron, alors ces derniers meurent et ceux qu'ils protègent meurent également. Cependant, se défendre ne suffit pas, car une guerre défensive ne se gagne pas, elle épuise et mène inexorablement au même résultat que le pacifisme. C'est pour ça que l'humanité a besoin de guerriers capables de prendre des décisions radicales, afin de protéger la pérennité de l'espèce. Car si nous manquions de tels êtres, les autres races, elles, ne se priveraient pas pour nous l'imposer.
L'Inquisiteur parle d'un ton neutre, assez bas pour ne pas couvrir les sons ambiants, assez fort pour qu'on ne croi pas qu'il complote. Il est fier de ses dogmes et les assume pleinement, le démon, quant à lui, se repaît de cette animosité vengeresse envers des peuples entiers.
-Des banquiers gobelins ? Le chauve crache presque ce dernier mot, une pause, il reprend. J'imagine que si des nains vivent par ici, ils n'en sont pas ravis... Quant à ces fauteurs de trouble, sache que là d'où je viens, les raids de gobelins ne sont pas rares. Ils se déplacent en bandes et saccagent tout ce qui vit, tuent, pillent, brûlent, collectionnent, sans même savoir ce qui sert à quoi. Ils portent nos bols comme chapeaux, pissent dans nos bottes et égorgent nos animaux non pour les manger, mais simplement par plaisir de les laisser pourrir parmi les ruines de leurs saccages. Est-ce une coïncidence si ces créatures, d'une contrée à l'autre, agissent majoritairement de la même sorte ?
Sahriel presse l'avantage, il s'est rendu compte du ton de voix de son interlocutrice, il ne s'attend pas à ce qu'elle approuve de but en blanc, peut-être s'énervera-t-elle, mais au moins elle aura eu son point de vue, et peut-être y réfléchira-t-elle de son côté lorsque leurs chemins se sépareront. Le possédé lance un regard circulaire, la profusion de races différentes lui donne la nausée, mais il n'en montre rien. Il tente de repérer un bâtiment qui aurait de près ou de loin une architecture martiale.