Elwen est un jeu de rôle dans un univers médiéval fantastique

"Se faut-il que vous fussiez
Si cruelle belle dorée
Pour me refuser un baisé
Que vous pussiez
A votre cœur défendant
Donner à d'autres prétendants ?"

Le marchand pose le fruit sur la plaie et frotte doucement, un picotement se fait sentir sans plus et quand il le retire la plaie est toujours là.

Voila Sire, ce soir il n'y paraîtra plus.

Li Han repère une demoiselle contorsionniste qui lui fait un clin d’œil en plein dans sa contorsion. Elle est de la maison.

"Eyh LiHan ! Tu viens jongler ? ! "

Enfin deux dames de la petite bourgeoisie croisent son regard, elle le dévisagent tout en gardant une main devant leurs bouches.

Seriel se trouve mal à propos nez à nez avec Mérinid, la main sur son sac. Mais pour le moment point de rixe en vue.

Les ménagères prennent des carottes des navets et d'autres tubercules dans leur paniers, elles se font chahuter en riant par des gamins des rues qui tentent de chaparder qui un ortolan et qui un panais. Sans doute certaines d'entre elles font exprés de laisser dépasser une fane par ici et par là.

Un orc s'installe face à un félis pour un bras de fer et deux gardes de la cité les encadre en parlant au félis.

Il semblerait en effet,
que cruelle je sois,
car tous vos effets,
ont peu de prise sur moi,
Du moins pour mon corps,
Quant à mon esprit,
Ma fois, tentez plus fort,
vos espoirs ne sont pas finis.
Mais de grâce
Variez la rime!
Pour que je vous embrasse
C'est cela qui prime!
Vous finissez en "é",
vous n'en avez cesse,
cela pourrait me lasser,
je le confesse.
Mais ne vous découragez point,
la récompense est à hauteur des efforts
Et si vous voulez reposer sur mon sein,
Il faudra que vous me meniez du port,
Jusqu'aux firmament des confins,
Que mon esprit voyage enfin,
Faites le donc passer par Enide,
S'attarder sur Elwen,
Finir par le remplir, plus de vide!
Il n'est qu'à cela que ça tienne
Qu'à vos soins je me livre
Jusqu'à en finir ivre,
Goutant du plaisir
A n'en plus finir!

L'elfe cette fois chante clairement, d'une voix pure, cristalline, aux tempis élevés, à la limpidité intense, de la frêle poitrine sort une voix de soprano dont on n'aurait soupçonné la force et la beauté

Elle recule, comme sous un coup de poing et regarde Mérinid avec colère.

S'tu veux, demi serpent. Apparemment c'est vrai c'qu'on dit sur ceux de Raur, c'que des imbéciles qui pensent qu'a leurs écailles.

Crache t elle avant de filer dans un autre coin du marché.

"Sss'est sssa."

Il refit face au marchand et observa son doigt quelques secondes puis releva les yeux sur l'homme.

"Sss'est plutôt limité. Et sssa a quel goût ? Sssi je peux pas m'en servir pour sssoigner, j'ose essspérer que sssa puissse ssse manger. Ils ressstent mûrs combien de temps ?"

Il prit un des fruits oranges et le porta à son nez.

Il sourit en réponse. Les yeux noisette et le petit nez mutin. Bien sur.

Ce sera avec grand plaisir. Comment se passe la foire ?

Il sort quelques accessoires de son numéro tout en regardant les deux dames du coin de l'œil. Il n'a pas l'impression de les reconnaître, mais on ne sait jamais.

*Pas de mari jaloux en vue. Ça doit être mon charme naturel qui opère.*

Le baladin lâche l'affaire laissant la victoire à Hakure. Il la salue.

Le marchand répond à Mérinid qu'il s'agit d'un fruit trés sucré sans pépin presque liquoreux.

LiHan ne connait pas les jeunes bourgeoises mais elles rient sous cape en le détaillant de manière très appuyé.
L'acrobate se met à jongler elle aussi.

[hrp jongle : [dice]0[/dice]/65

Il n'y a pas grand chose d'autre que des racines sur les étals, quelques fleurs tardives et des danseurs jongleurs amuseurs publics.

"Mh. Je vais vous en prendre une dizaine. Vous ne m'avez pas dit combien de temps ils ressstent mûrs. J'essspère quelques jours, j'aimerais bien les rapporter chez moi avant de les dégussster. Donnez m'en vingt."

*Même vingt je crois qu'elle aura tout mangé à la fin de la journée...*