Elwen est un jeu de rôle dans un univers médiéval fantastique

Elle lui tend la patte. Myrtille, je suis une félis, pas un chat. Bienvenue à Elwen.
Elle se met en marche vers l'Est de la cité, derrière le palais.

Par ici il y a les cuisines du palais, si tu ne veux pas mettre tes sous dans la nourriture ils donnent ce qu'il reste, à la fin du jour.

Elle se laisse emmener, résistant à l'envie de tripoter les coussinets trop pipou de sa nouvelle copine.

Ils le donne ? Sans rien demander en retour ? Elle trouve ça très étrange mais si la féliss lui dit que c'est le cas...

Ils le jettent dans la courrrrs, donc toutes les perrrsonnes qui le veulent peuvent rrrécupérrrer. Y a pas grrrand monde, j'y vais de temps en temps pourrr économiser. On peut aussi trrrouver un petit boulot facilement, moi on me donne pas trrrop de boulot parrrce que je suis petite, mais toi ils accepterrront de te donner n'imporrrte lequel, et je pourrrrrais t'aider. Elle fait un grand sourire, les deux nouvelles amies arrivent derrière le palais, il y a deux chats qui dorment sur une caisse, un jeune humain d'une dizaine d'années qui joue aux billes avec un elfe qui semble plus jeune que lui. D'une porte entrouverte proviennent des bruits de voix et des odeurs de bouillons.

Elle observe, prends des notes mentales sur plusieurs choses, puis demande a la féliss.

Quel genre de boulot ? Et qui est ce qui le donne ?

Elle fait un geste large. Tous les habitants qui ont les moyens peuvent offrir du travail, on va regarder le tableau si tu veux, ici il n'y aura pas de nourriture avant un moment, tu manges de la viande ou des légumes, ou les deux ?

Elle secoue la tête. J'ai jamais eu assez d'bouffe pour faire la difficile comme ça. Elle fait une pause puis demande. Ça pose un problème si j'sais pas lire ? J'ai l'impression que tout l'monde ici est instruit, c'est incroyable.

Encore étourdie, elle a l'impression de se laisser entrainer dans un rêve, ce qui déclenche immédiatement une alerte quelque part dans son cerveau. Elle s'arrête brusquement.

Pourquoi tu m'aide ?

Le ton est abrupt mais sans méchanceté, elle tient encore la patoune de la feliss dans sa main.

La félis commence à partir vers la ruelle qu'elles ont pris pou arriver là.

Bah ici tu as le choix manger c'est pas difficile, tu ouvres un comptes chez les gnomes, les parents le font pour leurs enfants, mais si t'as pas de parents comme moi tu le fais quand tu es assez grand pour marcher et après tu as des sous tous les jours pour manger ou dormir.
Tout le monde apprend à lire, les religieux de toutes les églises et les maîtres de métiers enseignent la lecture et le calcul quand tu as pas de parents sinon ce sont tes parents.... Bref tu as compris.

Elle s'arrête à la dernière question, se gratte derrière l'oreille, elle réfléchit semble-t-il.

Les derniers compagnons que j'ai eut en ont assez de courir les petits boulots et ont décidés de s'installer, moi j'ai pas les moyens, et vivre avec des compagnons ou encore mieux avec des compagnes c'est plus facile que de se débrouiller toute seule. Bien sur je pourrais rejoindre les amazones, mais j'aime bien aller ici et là. Et toi ? Pourquoi tu es seule ?

Parce que j'me suis réveillée dans l'auberge bizarre que tout l'monde appel "l'Antre". Elle change de sujet, mal à l'aise. Par chez moi on aide pas les gens sans avoir quet'chose en retour et tu m'a déjà pas mal guidée. T'attends quoi en retour ? J'ai vraiment pas grand chose.

Elle espère que ce n'est pas un piège, d'une espèce de guilde de voleurs ou d'assassins ou un truc du genre. Les pièges elle a eu plus que son compte chez elle et à chaque fois qu'une donzelle en est l’appât elle tombe dedans. Tendue comme une corde d'arc elle regarde la feliss droit dans les yeux, l'espoir fou d'y déceler de la malice ou la vérité.

Ce que j'attends de toi, oui bien sur, j'attends quelque chose en échange, tu es grande et forte, si quelqu'un veut me tuer tu me défendras, et moi je peux te servir aussi, je sais passer par des endroits étroits et je suis rapide aussi, et puis je sais lire, du coup je pourrais t'apprendre.

Elle a un regard suppliant ses yeux sont tout ronds la pupille dilatée. Elle s'est arrêtée de marcher.

Aïe, sa faiblesse pour les demoiselles en détresse est titillée. Elle soupire et reprends la marche.

Bon, tu peux m'en apprendre pas mal sur s'pays et ses habitants, mais j'te préviens je suis pas du tout une combattante. J'sais m'défendre mais c'est tout.

Elle se rapproche de Myrtille et commence une série de questions, ne s'arrêtant que pour respirer.

Les femmes ont le droit d'aimer des femmes ici ?
Si tu vends des trucs sans la guilde tu te fait arrêter ?
Pourquoi t'a juste une boucle d'oreille ?
Est ce qu'y a des toilettes ici ou on fait dans la nature ?
J'ai commander des vêtements en ville tu pense ça met combien de temps a faire ?